• ° Décidément je manque à tous mes devoirs.
    Voilà des jours que je n'ai rien écrit.
    Enfin non, c'est pas tout à fait vrai.
    J'ai écrit. Mais j'ai tout effacé. Même pas essayé de publier.
    J'essaie de raconter cette histoire de pendule et j'y arrive pas.

    C'est tellement bizarre ce truc. Et puis je sais que si je le lisais sur un blog, je lèverai les sourcils au plafond et puis je passerais à autre chose parce que les trucs paranormaux m'ont toujours intéressée mais j'ai vraiment du mal à y croire et je sais que je ne suis pas la seule. Il y a tellement de choses "inexplicables" qui se sont révélées truquées.

    Et puis dès qu'on parle des phénomènes paranormaux, il y a toujours des gens qui y voient une intervention des morts, des esprits, etc.

    Je ne crois pas aux fantômes, aux esprits, à la communication avec les morts, etc. Certains affirment qu'ils ont déjà fait tournicoter des tables, tappé la discute avec un verre mobile ou campé dans une maison qui déplace ses meubles toute seule. Soit. Ça ne m'est jamais arrivé. Je sais que certains phénomènes demeurent inexpliqués et souvent je me dis que j'aimerais bien revivre dans quelques siècles, quand on aura trouvé des explications à certains d'entre eux. En même temps c'est + marrant de faire des hypothèses sans fin. Bon c'est pas ça le sujet.

    Le week-end dernier, une partie de ma famille était à la maison et on a fait une expérience bizarre.

    Ma cousine nous a affirmé qu'elle savait combien d'enfants elle aurait et de quel sexe ils seraient. C'est un médium qui le lui a dit. Au début je crois que la plupart de ceux qui étaient autour de la table se sont dit "mince elle est devenue folle". Elle nous a expliqué comment il avait fait pour le savoir, en ajoutant que tout le monde pouvait faire l'expérience, d'ailleurs elle avait fait le test avec son copain sur ses ami(e)s et sa famille et à chaque fois, ils tombaient juste. Là ça devenait intéressant, on allait pouvoir vérifier par nous-même.

    On est allé chercher une bague et un fil.

    On a passé le fil dans la bague. On a appelé ça un pendule °d'un coup ça faisait + sérieux°

    Elle nous a expliqué : "Si le pendule se met à tourner, c'est qu'on aura ou qu'on a eu une fille. S'il se balance, c'est qu'on aura ou qu'on a eu un garçon. S'il ne bouge pas/plus, c'est qu'on n'aura pas/plus d'enfants."

    On a commencé par faire le test sur ma grand-mère. Ma cousine a pris sa main gauche dans sa main gauche et le pendule dans sa main droite. Elle a suspendu le pendule au-dessus de la main de ma grand-mère. Et il s'est mis à tourner en rond °non non, pas en losange° Murmure mi-amusé mi-étonné. Le premier enfant de ma grand-mère était une fille, la grande soeur de mon père, la mère de ma cousine.
    Elle a décalé le pendule sur le côté.
    Dès qu'il n'a plus été au-dessus de sa main, il s'est immobilisé.
    Elle l'a repassé au-dessus de sa main.
    Il s'est mis à se balancer de gauche à droite. On a tous regardé mon père. Vérification faite, c'est bien un garçon.
    La troisième fois, le pendule n'a pas bougé.
    Trop bizarre.

    Mon frère a fait l'expérience sur mon père. Une fille. Un garçon.

    Puis sur ma mère. Une fille. Un garçon.

    Vous allez me dire "euh c'est marrant, ça donne toujours une fille un garçon".

    Oui mais sur ma cousine et son copain ça donne un garçon/une fille. Et elle nous a affirmé que sur sa mère, ça donne bien 2 filles/un garçon. Et sur son frère, 3 filles. QUOI ?? TROIS FILLES ? Mon cousin vivant dans son appart' d'hermite parisien de 4m² à designer à longueur de journées ?? Si le pendule dit vrai... wahou. Remarquez si ça arrive, on pourra affirmer sérieusement que l'expérience est fiable.

    Pour l'instant on attend.

    N'empêche, si c'est des coïncidences, faut avouer que c'est troublant. Déjà que je crois difficilement aux coïncidences... Même mon père n'a pas réussi à trouver d'explication rassurante et a qualifié cette soirée de "truc le + bizarre qu'il a jamais vu".

    Ah au fait, j'allais oublier. On a fait l'expérience sur moi °en fait c'est à cause de moi que ma cousine a abordé le sujet parce que je disais que des gamins non merci, je me vois pas les supporter°

    J'aurai une fille.

    Oui, un de ces trucs minaudants à couettes et voix suraiguë qui veut du rose et des paillettes partout.

    ARGH.

    Mais nan Swani, t'en fais pas, il raconte n'importe quoi ce pendule ! Ou alors... ou alors la part d'ananas de mon frangin aura cinq fils.°


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  • ° Depuis plusieurs jours, impossible d'accéder à mon blog. Horreur et damnation. Ô pauvre de moi. Etc.

    Par contre, l'avantage quand on s'absente plusieurs jours, c'est qu'après on a plein de courrier d'un coup. Pour le coup, c'était des commentaires. Et quels commentaires ! Apparement la notion de bonheur fait réagir. Et la spontanéité aussi. Je n'appellerais pas ça des envies de meurtre, plutôt des envies de vengeance pour le mal que font les autres. Gueule pour oeil, tronche pour dent. C'est bizarre d'écrire ça ici, d'habitude je le garde pour moi.

    Je voulais juste revenir sur le bonheur.

    En fait ce que j'ai décrit dans l'article anté-précédent °oui, l'avant-dernier article, je sais, mais je retrouvais pas le mot et maintenant j'ai la flemme d'effacer, en + ça sonne bien anté-précédent° c'était plutôt une certaine satisfaction. C'est pour ça que je trouvais ça rare et bizarre. J'étais pas particulièrement "heureuse". Mais alors c'est quoi le bonheur ?

    Je suis pas philosophe donc j'ai pas de réponse. De toute façon je suis sûre qu'un philosophe me dirait que c'est à moi de la trouver, cette réponse, qu'il n'y en a pas de toute faite, voire que le bonheur n'existe pas du fait du caractère intrinsèquement insatisfait des Zhoms. Me voici donc guère plus avancée qu'il y a 4 lignes.

    Le bonheur... le bonheur... c'est le contraire de la facilité. Quand on croit que tout va bien et se déroule pépère, ça finit toujours par se casser la gueule. Il faut rester en mouvement pour ne pas tomber. Est-ce qu'on peut être heureux quand on réfléchit ? Quand on se pose des questions, on finit toujours par découvrir des choses qui font mal. Alors est-ce qu'il vaut mieux rester con ? Mais ça sous-entend que réfléchir c'est se poser des questions °je crois que oui mais je me trompe sûrement°, que ne pas réfléchir c'est être con °là ça dépend ce qu'on appelle réfléchir...° et qu'il suffit d'être con pour être heureux et que les cons sont tous heureux °je crois que non et j'espère ne pas me tromper° Bon là je sens que je m'éloigne du sujet, ces questions sont sans réponses.

    Je me sens + heureuse quand j'ai des problèmes à régler que quand j'ai fini tout ce que j'avais à faire. D'un autre côté, ça m'arrive jamais d'avoir tout fini. Donc logiquement je suis heureuse tout le temps... je crois que je me perds moi-même XD.

    Pfff j'suis nulle, j'avais plein d'idées à propos du bonheur °j'avoue j'ai menti : j'avais vu quelques commentaires vendredi soir et je voulais m'en inspirer pour approfondir la réflexion - ouais, comme dans les dissert' de français - et être digne d'être lue par des gens comme vous - là ça fait démagogie de campagne présidentielle mais c'est sincère - donc je pensais à cet article depuis deux jours° et puis plus rien.

    Tiens ça me fait penser que j'avais fait une liste de p'tits bonheurs, ces trucs sans importance en apparence qu'on aime tellement sans pouvoir dire pourquoi. Vu que je sais plus ce que je voulais dire, je vais les écrire là.

    Rire sans raison
    Rire tellement qu'on en a mal au ventre

    Se blottir dans son lit en écoutant tomber la pluie
    Courir sous la pluie
    Lorsque l'automne devient froid, retrouver ce qu'on avait oublié dans la poche de son manteau d'hiver

    Lécher le chocolat fondu au fond du plat (et avec les doigts s'il vous plaît)
    Préparer des cookies sans rien dire à personne pour faire la surprise

    Sortir du lit en se réjouissant à l'avance de ce qu'on va vivre aujourd'hui

    Passer la nuit à faire les cons quand on retrouve ses amis après de longues longues vacances

    Se découvrir des points communs avec quelqu'un qu'on pensait connaître

    Marcher vite dans une grande ville, dépasser les passants et se sentir libre

    Retirer le plastique autour du nouveau CD qu'on s'est acheté
    Le premier jour de Soleil après un long hiver

    Et puis de temps en temps, s'arrêter de courir et de geindre, juste le temps de réaliser qu'on est heureux malgré tout.

    <photo :="" merci="" à="" mon="" frangin="" pour="" sa="" participation="" pédestre="">°</photo>

     

    [Parathèse visuelle : Merci à mon frangin pour son aimable participation pédestre] 


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  • ° Je cherche, je cherche, et je ne trouve aucune raison de me plaindre.

    Ma vie est atrocement parfaite.
    C'est limite culpabilisant comme sensation.
    Qu'ai-je fait pour tant de biens ? Je me suis donné la peine de naître, rien de plus.
    °Oups, déformation professionnelle°

    Le bonheur tue l'inspiration. Je sais, je l'ai déjà dit ailleurs. Faut croire que je suis vraiment heureuse.

    Dans deux jours, déjà les vacances. Pas vu passer ces 5 semaines. C'est d'une platitude totalement plate ce que je vais écrire, mais qu'importe, je suis pas dans un bon jour côté spiritualité : c'est quand même injuste que ce soient les meilleurs moments qui passent le + vite.

    C'était une bonne journée parce que j'ai renoué le dialogue avec mon cher psychopathe, parce que j'ai fini un bouquin génial sur le surréalisme, parce que La Trotinette a réussi son examen de piano °Et les granules n'y sont pour rien, c'est du Placebo tout ça°, parce que j'ai vérifié l'équation soleil + chats ronronnants + Pagoda/Placebo/Superbus/Artic Monkeys/Soad + lecture sur la terrasse + coup de soleil sur le bras droit = après-midi parfait, parce que y a des gens qui ont beaucoup d'imagination et une vision nocturne défectueuse mais je m'en fous et puis parce que ... ! (les couleurs n'établissent aucune gradation entre ces arguments, d'intensité euphorique égale) °


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  • ° Je voudrais que tu m'oublies parfois.

    Je voudrais que tu fasses comme bon nombre de géniteurs sur cette terre : que tu me regardes pousser sans bien comprendre ce qui se passe, en me laissant me démerder parce que t'as autre chose à foutre, en prétextant - histoire d'avoir bonne conscience - que ça m'aide à devenir autonome.

    * Tu voudrais que je passe moins de temps sur MSN.
    * Tu voudrais que je passe moins de temps à répondre au téléphone.
    * Tu voudrais que je passe moins de temps à parler avec mes amis au lycée.
    * Tu voudrais que je passe plus de temps à lire, à faire mes devoirs, à me cultiver, à vous aider.
    * Tu voudrais que je fasse tout, tout de suite, du premier coup, sans avoir besoin de me le répéter.

    Tu voudrais que je sois parfaite selon tes critères, aussi parfaite que toi qui ne faiblis jamais, toi qui ne remets jamais à demain ce que tu peux faire aujourd'hui, toi qui arrives toujours à faire ce que tu as écrit sur ta liste de choses à faire, toi qui prévois et penses toujours à tout.

    J'y arrive pas. Et ça fait mal d'entendre ma nullité résonner dans le ton de ta voix.

    Mais tu sais ce qui fait le + mal ?

    C'est de te comprendre. De savoir pourquoi tu me dis ça. De prévoir chaque reproche que tu vas me faire.
    Et d'être d'accord avec toi.

    Parce que j'y arrive pas mais je sais que je devrais y arriver, que c'est pas difficile et que ça serait mieux comme ça. Je sais pas ce qui m'en empêche, je sais pas je sais pas jesaispasjesaispasjesaispas.

    Ce qui me rend triste, là, tout de suite, c'est que tu viens encore de gueuler parce que mon téléphone a sonné.
    C'est ma faute si mes amis m'appellent ? Désolée de m'être enfin trouvé une petite place dans le coeur de quelques uns. J'ai du mal à comprendre ce qui te gêne là-dedans. Mais une fois de plus on n'a pas la même vision des choses. Ni les mêmes priorités.

    Je te donne 10 minutes pour me demander "ce que je fous encore sur cet ordi qui chauffe toute la journée sans discontinuer".

    En fait ce qui me serre la gorge, c'est que moi je sais ce que tu me reproches, mais toi tu ne sais pas ce que tu me demandes. Tu ne sais pas quel sens ni quelle importance ça a pour moi d'écrire sur ce blog, de parler de tout et de rien avec ceux que j'aime, de devoir raccrocher au nez de ceux qui me téléphonent quand ils vont mal ou quand ils en ont juste envie.

    Je voudrais tellement que tu sois fier de moi, rien qu'un peu. Ou alors juste content de ce que je fais. Ou même indifférent.
    Mais c'est jamais assez. Pourtant j'ai l'impression d'être plutôt exigeante avec moi.

    Beaucoup me disent que j'ai qu'à t'envoyer chier, faire ce que je veux, etc. J'avoue que ça me tente parfois. Mais je le fais pas parce que je tiens trop à vous deux. Je sais que ça vous blesserait, que vous comprendriez pas. Ya déjà tellement de trucs que vous comprenez pas chez moi... Et puis je vous dois tellement.Les autres, ça les gêne pas de balancer à la gueule de leurs parents ce qu'ils pensent d'eux. Moi j'ai pas envie.

    Je m'en veux de pas savoir être à la hauteur. Si tu savais comme je me déteste parfois...

    J'arrive pas à tout faire parce que mes amis me demandent exactement l'inverse de ce que tu réclames. Et je sais que vos deux façons de voir la vie sont aussi justes l'une que l'autre. Alors j'essaie de me séparer en deux mais c'est pas facile.

    Je viens de réaliser comme c'est con d'écrire ces mots ici; tu ne les liras jamais; ça ressemble un peu à de l'étalage de vie malsain, je déteste ça. J'ai pas envie que des inconnus lisent ça, et encore moins certaines personnes que je connais. En même temps je sais pas trop comment faire autrement, parce que tu me laisseras jamais parler assez longtemps pour que j'arrive à exprimer tout ça. Et encore, il manque des nuances dans ces quelques lignes.

    Mais il paraît que les miracles existent, alors peut-être tomberas-tu un jour dessus par hasard (erreur ?) Appelons ça "balancer une canette dans l'océan pacifique", d'accord ?

    Et si ce miracle se produit, j'aimerais que tu acceptes que je sois différente de toi, différente de ce que tu aurais voulu. La vie que tu me souhaites, elle a l'air vraiment bien, mais c'est pas la mienne.

    Excuse moi d'être moi s'il te plaît.°


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  • ° Je m'en moque de vos conseils.

    Gardez votre avis pour vous.

    Que ce soit par curiosité ou en voulant m'aider.

    Je fais ce que je veux de moi.

    C'est gentil, je dis pas le contraire. Même si c'est lourd parfois.

    Mais je veux pas de vos conseils.

    Parce qu'ils sont contradictoires.

    Et que ça m'embrouille encore +.

    Vous dites que je suis compliquée.

    Mais faut avouer que vous me simplifiez pas la vie.

    Donc arrêtez, ça sert à rien.

    Je veux bien discuter. Mais arrêtez de me poser des questions et de vouloir me trouver des réponses.

    Merci beaucoup.°


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