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Les doutes s'écoutent.
Le temps s'écoule.
Les doutes s'écroulent.
...
[Il y a + de jours que de doutes en une vie]
. . .
. . .
..
.
Goutte à goutte
. . .
. . .
..
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Les jours les doutes se sont écroulés !
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2 commentaires -
° L'opinion.
On pourrait écrire écrire et écrire sur l'opinion, et donner son opinion sur l'opinion, et son opinion sur le fait de donner son opinion, et ainsi de suite à l'infini ; mais de cette façon nous ne parviendrons jamais à la connaissance de l'opinion ni même à aucune connaissance. [[o_O j'ai des spasmes spinozistes!]]
Bon, reprenons notre calme °il faudra tout de même que je tente d'éclaircir cette tendance inquiétante à la citation philosophique inopinée°.
L'opinion. Thème des Rendez-vous de l'Histoire, demain.
La question est : combien de lycéennes sont assez cinglées pour se lever aux aurores °et même un peu avant, jugez par vous-même : 9h30 !° afin d'assister à des conférences sur le thème de l'Opinion [Information, Rumeur, Propagande] toute la journée ?Non, ceci n'est pas un texte surréaliste. Pas encore. Attendez un peu. La fin de cette phrase. Non plutôt la fin de celle-là. Demain, samedi matin, mon réveil sonnera à 9h25 pour que j'aille assister de mon plein gré à des débats du genre "L'importance de la connaissance histoirque pour l'intelligence du monde contemporain". Et encore, j'avais prévu de partir + tôt pour écouter "Le clivage droite-gauche est-il encore pertinent ?".
Le seul point rassurant, c'est que je ne suis pas la seule à délirer, j'ai déniché une accompagnatrice marrante et intéressée °vous pouvez relire cette phrase plusieurs fois si vous voulez, il n'y a pas de faute syntaxique, Maluda EST intéressée par ces débats [Nan, pas le joueur de foot ! c'est un nom de code, bande de crédules !]°
Bon. J'écrivais pas pour dire ça.
En fait je voulais parler du 22 octobre. Notre nouvelle journée nationale de commémoration. Et surtout de la fameuse lecture de la lettre de Guy Môquet. Parce que tout le monde donne son opinion dessus justement, avec des arguments + ou moins valables et + ou moins orientés politiquement, même au lycée, j'ai participé à une réunion du CVL rien que sur ce sujet aujourd'hui.
Alors voilà, je voulais vous raconter ce que j'en pense, mais je ne le ferai pas.
Parce que je suis trop influencée par tout ce que j'ai lu dessus, je me suis pas encore fait ma véritable opinion. Enfin j'ai une opinion, mais pas d'argument personnel pour la défendre.
Donc je ne ferais que redire ce que d'autres ont dit.
Et puis c'est devenu à la limite de l'engagement politique de défendre son point de vue sur ce sujet, et j'ai pas envie de parler politique ce soir.Donc je vais plutôt écrire un autre article. Mais comme j'ai passé ma soirée sur cet article vide, je publie mon vide pour qu'il ne disparaisse pas.°
votre commentaire -
° [Article psychédélique, vous êtes prévenus]
Je hais les rhumes.
Hier, avec L., prévenue au dernier moment par mes soins "ça te dirait un aprèm à O°°° ? Le train part dans une heure !"
Achat d'un stylo-plume rien qu'à moi °encore un°.
Reprise du rituel : c'est toujours intéressant de noter les extraits de conversation qu'on chaparde aux passants.
Un petit garçon, d'une petite voix : "il est où le manège ?"
Un papa, qui hurle : "REFLECHIS ! IL EST OU LE MANEGE ?"o_O
On fait des rencontres inattendues.
On arrive près du centre commercial, c'est bientôt l'heure de repartir. Y a un monde incroyable, pire qu'à Noël. A peine le temps de se demander pourquoi, brusque regroupement, des bras se tendent et s'abattent brusquement au-dessus des têtes, un policier nous frôle et dit d'une voix calme à son talkie-walkie : "Ouais bah c'est parti, ils sont en train de se battre"
On n'a pas eu le temps de comprendre. Mouvements de foule. Des mecs en noir qui courent, accourent, font des détours. Les gens s'attroupent par vagues. Et soudain, tout le monde fuit. Largement dépassées, on hésite à les suivre, on se plaque derrière les escalators. Reste un policier, avec une espèce d'extincteur dans la main. "Putain les batards ils ont mis des gaz lacrimo". On s'éloigne, on rigole un peu nerveusement... pas la moindre idée de ce qu'il s'est passé.
...
C'est drôle comme tout semble lié.
Les inconnus, les connus, les inconnus qu'on croit reconnaître, tous ces gens qu'on croise dans les gares et sur internet.
C'est étrange comme les coïncidences s'appliquent à faire revenir les souvenirs.
Les lecteurs interprètent parfois si mal les pensées. On ne lit que ce qu'on veut comprendre.Est-ce que je sais seulement ce que je suis en train de sous-entendre ?
Il y a des articles qui permettent de comprendre mieux les gens. Et de mieux se comprendre. Comme une photo et son négatif.
Il y a des commentaires qu'on n'ose pas faire parce qu'ils disent trop de nous.
Le ventre en vrac. Mais j'ai connu bien pire.
Des violons qui tirent un peu trop. Alors je passe les pistes. Et je retrouve les guitares.
Se réfugier dans le mouvement.Ce qui est étonnant, c'est que malgré les apparences, je me sens vraiment bien.°
4 commentaires -
° Eh oui ! j'aime les gens bizarres.
Il y en a qui s'en étonnent.
A vrai dire, j'aime les gens. C'est tout.
Mais certains sont + intéressants que d'autres [que vous]. C'est tout. C'est pas juste, hein ? Pas plus juste que vous et vos regards ricanants, vos murmures hautains, en effet. Ya pas de justice en ce bas monde, vous ne le saviez pas ?
Vous dites "bizarres" parce qu'ils vous étonnent. Non, ils vous dérangent. Parce que vous ne les comprenez pas.
Moi je dis "différents", "étonnants", "fascinants" parce qu'avec eux, je ne m'ennuie pas.
Je hais le prévisible.
Depuis ma naissance, je connais les chaînes du prévisible. Le dégoût. L'ennui. Le terne.
Le tourbillon de la Vie. Voilà ce que je cherche. Le "normal" m'emmerde.
Et si mes désirs me font entrer dans votre catégorie "bizarre", sachez que j'en suis flattée.
P.S.: Ceci n'est pas un "coup de gueule", juste une façon de faire (peut-être) réfléchir sur le sens des mots, juste une façon d'affirmer encore mon amour de la vie, juste une façon de dire à ceux qui ne chuchotent pas "dis donc, elle aime bien les gars bizarres" que je les aime.°
10 commentaires -
° ... ou Comment avoir le sentiment bizarre d'être restée immobile toute une journée.
Blogg adoré, blogg nécessaire, blogg trop prenant.
[Rayer la mention inutile] Parfois j'aime bien cette expression, parfois non, parce qu'elle implique un choix. Certes, on ne peut pas tout avoir dans la vie, mais rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. Rien n'est absolument vrai ou faux donc. °Et puis l'adjectif "inutile" a la capacité rare de m'horripiler° Rare ? Pas si sûr.
En début d'année, décision de laisser ce blogg de côté, parce qu'il prend beaucoup de temps. Et parce qu'il devenait trop important. Paradoxe : avoir conscience d'une trop grande importance, donc reconnaître qu'on ne peut pas s'en passer, et en conclure qu'il faut s'en passer.
Non, je n'étais pas immobile aujourd'hui. J'ai lu [mais pas des livres]. J'ai écrit [mais sans papier]. J'ai réfléchi [mais rien noté].
Donc, si l'on s'en tient à un point de vue extérieur, ce samedi ne m'a servi à rien. Mais c'est tout le contraire.
Pour illustrer ma pensée, je citerai le prof de Philo : "Y a des gens qui s'obstinent à dire "La Philosophie ça sert à rieeen." Bien sûr que ça sert à rien, la musique ça sert à rien, tout ce qui est palpitant dans la vie, ça sert à rien. L'amour ça sert à rien."
En fait c'est quand il s'énerve qu'il est vraiment bien, ce prof. [A bas le stoïcisme] Au passage, il peut être intéressant de noter qu'il fait entrer la Philosophie dans la liste des choses "palpitantes".L'autre citation du jour, c'est celle du frère, à qui je tentais d'inculquer quelques rudiments de pensée élaborée au cours du déjeuner. Alors que je lui explique qu'on peut faire quelque chose sans forcément avoir un but précis, simplement par plaisir, ce qui est le contraire d'une équation de maths, il s'écrit : "Mais si, c'est marrant de se faire chier sur une équation !" - - - - - - . - . - . - . . [Je vous laisse prendre conscience de l'ampleur du gouffre qui nous sépare. A vrai dire, je ne parviens même plus à distinguer sa silhouette à travers les ténèbres de l'incompréhension.] . . .
J'ai tenté de me plonger dans le palpitant commentaire de texte de Spinoza... commentaire portant sur la recherche de la vérité, chapitre que nous n'avons pas étudié et n'étudierons pas par manque de temps. °Par contre la démonstration, on pouvait sans problème y passer trois semaines°.
Le texte est plutôt drôle à lire, au cent-vingt-neuvième degré. N'y comprenant pas grand chose, j'ai cru qu'Internet saurait me tirer du désarroi. Saviez-vous qu'il existe un site portant le nom de "Spinoza et nous" ? C'est ainsi que je me suis retrouvée en train de lire la phrase suivante : "Une chose dont nous ignorons en effet que l'essence enveloppe une contradiction, ou bien dont nous savons à l'évidence que l'essence n'enveloppe aucune contradiction sans que nous puissions cependant rien affirmer de certain quant à son existence puisque l'ordre des causes nous échappe, une telle chose ne peut jamais nous apparaître ni comme nécessaire, ni comme impossible, et c'est pourquoi nous l'appelons ou contingente ou impossible." . - . - . Et l'on s'étonne du pourcentage élevé de suicide chez les jeunes.
Autres pensées en vrac :
- Louise Attaque c'est quand même objectivement génialissime.
- J'aime le mode conditionnel.
- Je ne me connecterai plus avant le dîner (ni à msn, ni à blogg).
- Je vais encore passer mon dimanche à bosser.
- Le numéro de portable du frère comporte le nombre 666 en son centre, encore un signe de sa personnalité démoniaque.
- Sur nos trois commandes passées simultanément chez Virgin, une seule est en retard, je vous laisse deviner laquelle °Détendus du mobile... c'est ça ouais°
- Ce soir la télé sera squattée par deux pseudo-supporter de la France °Depuis quand on est patriotes dans cette famille ?°
- Il sert carrément à rien cet article, j'ai envie d'écrire mais puisque je me censure, j'aligne les banalités. Mes excuses à vous, lecteurs.
- Je me contredis entre le début et la fin de cet article puisque je viens de prétendre que cet article était inutile. Or il n'est pas inutile puisque ça m'a fait du bien de l'écrire (et de penser à ce que je n'écris pas) et puis parce que "Si les faits ne correspondent pas à la théorie, changez les faits". Vous venez de découvrir ma théorie de l'inexistence de l'inutilité. Si je voulais vous embrouiller °et paradoxer°, j'ajouterais volontiers que l'inutilité me paraît un concept profondément inutile.
" Que ma vie m'accorde une trêve...
Que ma vie s'accorde
Que mes nuits débordent de rêves
Que ma vie s'accorde... . . .- .- .- . - . - . - . -- . -- . -- .--- . "Dernière considération narcissique : ma vie me paraît profondément satisfaisante malgré mes efforts pour la dénigrer.°
P.S. : Joey et Justine, si vous me lisez, j'ai fait attention à pas mettre 2 "p", z'avez vu ?
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