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Par Swani1 le 22 Mai 2008 à 20:23
° C'était presque hier, c'était il y a déjà trop longtemps.
D'abord, trouver le cadeau. "Elle aime quoi ?" "Euh... le orange." "... D'accord."
Au passage, visite d'une agence de voyages. "Vous avez déjà fixé vos dates ?" °Euh nan mais euh c'est pas pour nous le week end à Venise, c'est pour ses parents.....° "Non, pas encore." XD Ok, on joue le jeu.
Choix du cadeau. "Oh non, j'ai mélangé l'image !" "Laisse-moi faire." °C'est tellement bon de se dire que toutes ces heures passées à résoudre les casse-tête/puzzle avec les cases à coulisser pour reconstituer l'image ne sont pas perdues :P !°
Attente du train [...=)].
Mission "le-frère-de-Cham-balance- les-sacs-dans-la-rue-et-nous-emmène- sur-les-lieux-du-crime-pendant-que- Joey-regarde-ailleurs"
Arrivée... 1h45 trop tôt. =D. NB : D'ici la prochaine fête, apprendre à lire l'heure.
Puis une bande de joyeux tarés s'est ramenée avec foulards, châles, couleurs vives et fleurs dans les cheveux. "Ah bah nous on est pas encore déguisés..." "Bah déguisez-vous !" "Euh ouais mais où ?" "Bah... dans le cimetière, ya personne !" °Est-ce que ça compte comme profanation ? Si tel est le cas, désolés Lilianne !°
21h : on obtient enfin l'autorisation de ne pas mourir de froid.
21h15 : mise en service du bar (mouahaha). "Faut trop que je sache ce que ça fait de prendre une cuite." Aussitôt dit, aussitôt fait, bravo jeune homme.
"AAHAHAAhahahahaHAAH ! J'ai cru que c'était un vrai pigeon ! Ell' m' dit... Euh... Nan mais j'ai vraiment cru... AHahaha. Nan mais c'est bon, jsuis sobre. Attends. Faut que j'réfléchisse à c'que je dis avant de penser. Nan mais c'est bon, jsuis sobre hein." "Combien de punchs ?" "Euh... 5. Enfin lui là-bas il dit 6. Mais j'crois que c'est que 5."
Quelques minutes plus tard : "Il est où ?" "Parti vomir." "Mmm..."De la musique, de la musique, de la musique !
Conversations au coin d'une clope : "J'me suis toujours demandé pourquoi, quand un éclair tombe dans l'océan, on meurt pas grillés sur place." [Note : Vérifier les orages.]
"On a beau dire, une perruque ça ressemble beaucoup à une femme." Oo.
Certains s'éloignent pour partager leurs connaissances guitaresques : "J'suis sûre que tu connais trop des accords de batard."
Déballage des cadeaux : "J'kiffe trop les champignons !"
Une brève histoire de carpe [Parfois vaudrait mieux être sourd... XD]. Un peu + tard : "Moi j'suis une carpe." "Oo fais gaffe à ce que tu dis, sérieux."
Déballage des sacs de couchage [après réservation d'un emplacement stratégique] : "Est-ce que quelqu'un aurait un sarcoknif... j'veux dire, un sac de couchage en forme de sarcophage ?"
"Eh mais je rêve, c'est la p'tite qui gonfle le matelas pendant qu'il la regarde !" "Nan c'est moi qui lui ai arraché la pompe des mains" [et puis d'abord je suis pas PETITE !]Et on a tenté de dormir [Avec un seul sac de couchage comme couverture]. KZKKZKFOZKZKKZKKZKzING "J'espère que vous dormiez pas !" "Oohoohoh, trop marrant Sébastien Martin"
(Bon, le réveil fut quelque peu douloureux. C'est toujours comme ça les lendemains de fête.) Mais l'important, c'est que c'était génial.
Merci Joey, même si t'y es pour rien =D. °
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Par Swani1 le 17 Mars 2008 à 00:04
° Hier j'étais à Paris. Hier m'a paru une semaine, j'entre dans une phase de ralentissement sensoriel. Ces moments où on s'observe vivre, sensation de lucidité, vraisemblable illusion, simple aveuglement supplémentaire.
Ne cherchons pas de liens logiques, surtout pas chronologiques, le temps est si précieux. °On ne le répète assez, ne vous déplaise [en dansant la javanaise]°
J'aurais pu faire le voyage avec La Trottinette, mais on est partis par le train précédent. 8h10. Incroyable le nombre de cinglés qui vont à Paris avant que le Soleil ne se lève sur New York.
Ce soir le Frère part en Angleterre. Ou comment s'engueuler à propos d'un manteau autour d'une valise. Ou comment voir sa suprême bonté récompensée d'un "je suis désolé, je sais pas ce que j'ai fait mais ça t'a changé de page" "C'est pas grave mon p'tit Lou, tu viens juste d'effacer mon nouvel article."A l'entrée du Salon du Livre, il y a un contrôle super sévère. On pose son sac sur une table, on passe sous un bipeur de métaux qui bipe tout le temps mais ça a pas l'air d'inquiéter Monsieur Muscle outre mesure, puis il te demande d'une petite voix "Vous avez des livres dans votre sac ?" alors tu dis "Oui" [sauf quand t'as pas eu besoin de te taper une heure et demie de train avant d'arriver] et on te demande de coller des petites gommettes vertes "Salon du Livre" pour qu'on te les fasse pas repayer.
C'est trop cool, maintenant j'ai un Bernstein et Milza spéciale Kassdédi "Salon du livre". Pareil pour L'insoutenable légèreté de l'être, que j'ai fini dans le train [J'ai beaucoup aimé. Kundera, pas le train.]
J'aime bien les conversations des gens dans le train.
"Et là, ce con il me dit "Ce qui est génial dans cette classe, c'est le multi-culturalisme"... Le con, dans notre classe ya pas un seul Black, j'te jure."
"Ouais, je kiffe trop la Guerre Froide." [Là tu sens le gars qu'est né en 1990]
Et puis le meilleur : le gentil jeune homme avec pull rose [Tiens, pas de motif jaquart... un rebelle !], cheveux blonds, raie sur le côté qui parle à une fille super intéressée... Non pas. "Sébastien va retourner à Newcastle bientôt, il déprime ici... je le comprends, je suis pas loin de ressentir la même chose. Là-bas, c'est extraordinaire. C'est une grande ville mais paradoxalement, c'est tout petit. C'est une ville industrielle, mais on visite le centre en une heure... Tout le monde se connaît, tu peux avoir des amis de 47 ans [Trooop la classe, j'avoue ! -Moi je m'en fous, je parle avec des antiquités sur mon blogg-] Oui vraiment, Newcastle c'est extraordinaire."
On est allés manger à la brasserie qui fait les meilleurs croque-monsieur du monde, celle que j'ai découverte pendant mon stage. C'était à une station de Portes de Versailles et on avait un super ticket de métro qui permet d'aller partout, même là où y a pas de métro, puisqu'il est aussi valable en RER. Y avait du Soleil, on aurait dit que l'hiver était terminé, on voyait les voitures passer sans les entendre, j'étais presque heureuse d'être assise au milieu des fumeurs et de partager un bout de terrasse avec eux.
J'ai failli m'endormir dans le RER, blottie dans Dido, The Arctic Monkeys, mon manteau et AaRON, heureusement que mon accompagnateur bien-aimé me réveillait régulièrement pour me faire un passage du journal qu'il lisait...
On a failli se perdre dans la ville-dortoir la + simplissime du monde. "Je te dis qu'il faut continuer, là c'est pas le boulevard Newton." "Moi je te dis que c'est pas par là que je suis passée l'an dernier et pourtant je suis arrivée à l'Université en moins d'une journée. D'ailleurs le panneau est d'accord avec moi, il dit que l'enseignement supérieur c'est par ici." On a quand même suivi l'avis de l'expert en plans googlemap, lequel a reconnu que mon itinéraire était également envisageable.
A la fin de la conférence, une dame a posé des questions au prof d'Histoire. C'était fascinant, oui, vraiment, fascinant, de voir son visage à elle parfaitement immobile quand il faisait une blague (pas hilarante certes, mais un peu amusante). Un visage parfaitement dur, pas l'esquisse d'un sourire, de la pierre, l'air de dire "Comment ose-t-il plaisanter alors qu'il s'agit de l'avenir de ma progéniture ?" Ils doivent bien se marrer dans cette famille...
Dans le métro, y avait toujours ce crétin de lapin rose à salopette jaune qui se bousille les doigts dans la porte "Attention tu risques de te faire pincer très fort". D'où tu me tutoies lapinos ? j'te ferais dire que t'es mal placé pour faire le malin, tu viens de perdre 3 phalanges. Mais bien sûr, tu t'adresses aux enfants. Collé à 1m60 de haut. Pour se coincer les doigts dans ces portes, faut avoir 4 ans et jamais pris le métro. Or les mioches de 4 ans d'1m60 qui se baladent sans leurs parents dans le métro et qui savent lire, c'est rarement des novices en ce qui concerne les transports en commun. Donc faut être honnête Lapin, tu sers à rien. Sauf rire, ce qui dans le métro est un exploit, je te l'accorde.
On a récupéré plein de brochures au Salon de l'Etudiant. On les a regardées en mangeant. C'est hallucinant le nombre de pub qu'on nous avait aimablement refourgué sans nous demander notre avis, à Paris il suffit de marcher en tendant le bras pour se retrouver les mains pleines. Remarquez, même en gardant les bras serrés le long du corps, les meilleurs distribueurs de pub arrivent à vous faire prendre leur papier. J'avais l'impression de tenir un quart de la forêt amazonienne sur mes genoux. Parcours Numérique du Salon du Livre, 20 mini marque-pages, un tract ensanglanté "A bas la corrida", des repas légèrement gratuits chez McDo, des tickets d'entrée réutilisables, un numéro des Echos, un numéro de L'Express...
J'étais en train de me laver les dent tout à l'heure. C'est fou tout ce qu'on peut penser pendant qu'on agite sa main de manière circulaire. Et puis j'ai compris que "tout se tient" comme ils disent au Parti Socialiste. C'est pire que dans Jacques Le Fataliste. L'ennui c'est que j'ai oublié comment j'en étais arrivée à cette conclusion.
J'ai failli m'endormir au cinéma hier soir, le film était pas terrible. En fait j'ai pas très bien compris ce qu'il racontait. Ni pourquoi il s'appelait comme ça. De toute façon je voyais mal parce que j'avais les yeux fatigués et que j'avais porté mes lentilles trop longtemps.
J'ai reçu un devoir du CNED, j'ai eu une note de merde. Jusque-là c'était pas grave, mais maintenant il reste trois mois et je ne comprends pas ce qu'ils veulent de +. C'est la théorie de l'équilibre selon Nanou : quand quelque chose s'arrange, ça se déglingue ailleurs. Parfois ça met du temps, mais on finit toujours pas avoir les deux pieds sur terre. A moins que ce ne soit six pieds sous terre.
En sortant du train, il pleuvait "juste assez pour qu'il pleuve". Je déteste cette pluie. Soit ça tombe, soit ça reste sec, faut se décider. Cet après-midi, il a plu pour de vrai pendant 10 minutes. J'adore ça, quand on voit plus le sapin des voisins tellement les gouttes sont serrées, quand leur bruit couvre le son Coldplay et qu'on sent presque l'eau s'écraser contre le toit tant elle tombe fort. Et puis soudain tout s'arrête, en une seconde, on n'entend plus que l'eau qui coule vers les rigoles.
Voilà. J'en oublie comme toujours, mais j'ai besoin de dormir. Au final, rien n'est fini, loin de là. Cette nuit, traversée de la Manche pour Le Frère. Mmmh la chance, 2heures dans un petit ferry avec le temps qu'il fait, les mangeurs de PackLunch vont croire que les petits hommes verts les envahissent quand ils débarqueront demain matin...°
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Par Swani1 le 16 Décembre 2007 à 01:07
° Encore une semaine de souvenirs trops vite engrangés.
Lundi, les petits Lu. La semaine commençait bien... . . .
Mardi, l'exposé de littérature, les révisions de philo jusqu'à une heure du matin.
Mercredi, la gym et le devoir de philo de 4heures, donc pas le temps de manger au self, donc déjeuner à 14h45 à la maison, puis un premier voyage en train pour le cours de dessin °modèle vivant, meilleur cours de l'année°, un croque-monsieur caoutchouteux, un retour par le train, dernières mises au point pour le lendemain, quelques révisions avant de sombrer.
Jeudi, plus de pression dans les tuyaux, douche impossible au premier étage, donc descente en bas, échange de salles de bains, galèrage pour préparer sac de cours + sac de voyage en moins de 7 minutes 36 °faites moi penser à déposer ma candidature pour une entrée dans le Guiness des records, catégorie bouclage de sac en enfilant ses chaussettes et en coiffant ses cheveux simultanément°, exposé sur les ONG -pas assez nuancé apparement-, nouveau voyage en train, [MOMENT INOUBLIABLE], sommeil à temps partiel, chaudière en panne.
Vendredi, retour en train, arrivée en retard en Allemand, journée glaciale, déjeuner annulé, remplacé mais annulé quand même, des cours soporifiques °est-ce la fatigue qui provoque cette impression de détachement ?°, un voyage en train °à moi seule, je comble le déficit de la SNCF°, un morceau de pain avec du fromage pour calmer la faim °à un prix digne d'une boulangerie parisienne, mais il fallait éviter la crise d'hypoglycémie°, un concert de musique contemporaine, une violoniste sublime, entretien avec le metteur en scène, un retour tumultueux avec ceinture artificielle et diatribe anti-OGM, dîner, enfin, découvrir la pile de journaux sur mon bureau, lire un peu et s'écrouler de fatigue.
Samedi, courte grass' mat', travail, lecture, retournage d'ongle de pouce, recherche de cadeaux... et retour sur internet ! Après lecture de toutes les nouveautés sur les blogs intéressants, soirée Nouvel Article Que Voici Que Voilà : [ici commence cet article]
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
Je viens d'assister à mon premier vrai concert. Parce que Superbus, l'an dernier, j'y suis allée par enchaînement d'opportunités imprévues.
Là on l'avait choisi, avec Potesse Incritiquable °et qui s'en plaint°, on l'avait planifié, on a pleuré toutes les larmes de notre corps quand le concert a été reporté et cette fois, c'était la bonne !
Départ en avance du cours d'Italien °de toute façon, la prof m'aime pas et je le lui rends bien, elle m'a mis sur mon bulletin que je devrais + participer à l'oral... je fais que ça ! Ok, c'est pour lui demander de répéter, mais elle fait que parler aussi° puis cheminement vers la gare. Là, retrouvailles avec le prof de philo "Oh bah j'vous avais pas vu !" "Tiens, justement, je suis en train de corriger vos copies !" ... Coool =s ! On tente de détendre l'atmosphère "On est désolées, on voulait vous rajouter des biscuits dans nos copies pour vous corrompre mais on avait peur que ça soit pas discret" °histoire de lui rappeler qu'on a manqué mourrir de dénutrition à cause de son devoir surveillé°
On achète nos billets, on sort sur le quai.
Nanou : J'suis sûre que c'est ma copie qu'il était en train de corriger ! [Contorsions contre la vitre pour essayer de reluquer le feuillet ensanglanté par la plume du philosophe]
Swani : Tu peux peut-être aller le voir, genre "euuuu monsssieuh //secouage de cheveux// à propos de ce que j'ai mis dans ma copie euh... //généreux penchage en avant, face au prof// je pense que je me suis mal exprimée à un moment, vous voyez ? //rapprochage extrême pour désigner le passage litigieux// ..."
Nanou : Nan mais tu crois qu'il a capté que t'avais pris un aller-retour alors que j'ai pris qu'un aller simple ? [Heureusement, la maman de Nanou veille et lui a trouvé un super prétexte pour ne pas revenir en cours le lendemain]Le train est arrivé. Direction Tours !!
"Onzin.... ça fait un peu score de match."
Sauf que... à une gare de l'arrivée, immobilisation du train "en raison d'un problème d'alimentation électrique. Le trafic est interrompu pour une durée indéterminée."
Coup de fil au comité d'accueil : "Bon bah on va être en retard, paraît qu'y plus d'électricité à Tours... Ah bon, vous êtes à la gare et ya de la lumière ? Bon bah j'sais pas... Hein quoi ? T'es avec qui ? ... Un gars de l'UNICEF ?"
Raccrochage, perplexe.
Puis on repart. A la vitesse de la tortue amputée des quatre pattes. "On aurait mieux fait d'y aller à pied, j'crois..." Re-coup de bigophone : "Bon, ça y est, on est reparti. C'est qui le gars de l'UNICEF ? Aaah d'accord, c'est lui qui t'a abordé ! J'comprenais pas, j'ai cru que tu t'étais fait un ami !" [A côté, j'explose de rire, alors qu'il n'y a rien de risible]
Et puis, enfin.................
On a fait la queue, comme tout le monde, entourées de filles de 3ème qui piétinaient en Converse et slim et frange avec raie sur le côté. On se disait que franchement, ça faisait peur de voir tous ces clones et puis soudain, Nanou a dit : "Eh... j'ai la même coupe que toutes les autres filles !" Bon. J'étais dans la même situation. Sauf que j'ai plus de frange puisque ça fait un an que je suis pas allée chez le coiffeur. Mais au moins, j'avais pas mes Converse. Et puis nous, on porte pas de slim !! °ou comment se désolidariser de l'homogénéisation culturelle°
Et puis, enfin.................
Ils ont commencé à entrouvrir les portes. Croyez moi ou non, mais ya des hystériques qui se sont mises à pousser des hurlements suraigus et à bousculer tout le monde pour entrer + vite. Sauf que les portes de la salle de spectacles s'ouvrent vers l'extérieur. Donc vers la foule en délire. Donc il aurait été préférable de RECULER ! Mouvement de foule vers l'arrière pour laisser les portes s'ouvrir, immédiatement suivi d'une contre-attaque vers l'avant pour se rapprocher de l'entrée, sans laisser le temps aux malheureux ouvreurs de mouvoir les battants "Tu crois qu'ils tirent au sort pour savoir quels gars devront aller ouvrir les portes ?". Re-mouvement arrière, re-mouvement avant. Etc. Et nous pendant c'temps-là ? On cherchait de l'air en se mettant sur la pointe des pieds, quand on touchait terre.
Et puis, enfin.................
La première partie. Divine Paiste. Bon. Bof. Le batteur, OK, il assurait et il chantait bien °et puis un batteur qui chante, c'est suffisamment rare pour qu'on le remarque°. Par contre les autres... Le bassiste était inexistant, jamais éclairé d'ailleurs. Le chanteur et le guitariste... mouais. Enfin bon, j'y connais rien à la musique, mais ça ressemblait à plein d'autres choses déjà entendues, en moins bien.
Et puis, enfin.................
LES BB BRUNES !!!
La voix du chanteur qui se brise à la fin des phrases
L'intro du Gang
Le batteur qui tappait drôlement fort pour un gars qui s'est soit-disant cassé le bras le 30 novembre °le batteur est constitué d'un matériau différent du commun des mortels, il se ressoude très vite°
Perdus cette nuit "Tout deux on sort on se couche tard, les gens sont tous de vrais trouillards sous leurs parapluies" "Tout devient vite désillusoire affalé j'oublie"
Les filles hystériques qui hurlent et qui montent sur scène pour embrasser les musiciens °comme pendant les concerts des Rolling Stones et des Beatles, autrefois. J'vous jure° et les gars du service d'ordre qui les raccompagnent vers le public en se marrant
Les nouvelles chansons qu'on connaît pas mais qui sonnent déjà drôlement bien °surtout Dynamite et puis une autre, un texte en français récité très vite°
Mr Hide "Je ne suis point Lucifer, oui mais bien pire voyez-vous, dès qu'un verre vous me proposez..."
Les groopies de + en + cinglées qui grimpent par vague de 15 sur la scène "J'adore ce métier" prétend le chanteur avant d'être emporté par le flot féminin.
Le rappel "Allez une dernière parce qu'on vous aime bien. Et puis parce qu'on aime bien la musique aussi" Quel charisme ce chanteur... Ouais mais ! Ils ont repris I Bet You Look Good On The Dancefloor [des Arctic Monkeys, pour les ignares, ou ceux qui n'arrivent pas à retenir leurs titres à rallonge comme votre humble serviteuse] et puis une fois encore Le Gang °le guitariste a failli être happé par les mains avides dont il s'était un peu trop approché°
Comment peut-on raconter une telle atmosphère ? C'est inutile, une atmosphère ne se capture pas avec des phrases. °A moins d'être très doué, et ce n'est pas mon cas°
Bon, après, on a retrouvé Géranium et son pote le géant encore + géant que la dernière fois, il a fallu rejoindre l'appart', c'était un peu la mission commando :
"Bon, on s'arrête à Maginot ou on va jusqu'à Tranchée ?" °On a même parcouru l'avenue de la Tranchée "tu crois qu'y a des cadavres de poilus sous le goudron ?"°
"De toute façon on prend le N11" °C'est quelle marque de flingue ça déjà ?°
"J'me dis, quitte à rester dehors, autant avancer." °Ou la réflexion à voix haute du fin stratège°
"Faut calculer que nous on est en pente pour monter." °Ou le paradoxe de la montée horizontale°
"Ya des flotatiles qui divaguent." °Ou à la découverte de la faune tourangelle et fluviale°
"Bon, on va descendre à Beffroi, faudra marcher vite, la dernière fois on était 6 et ils nous ont quand même accostés pour nous demander nos portables... les filles, vous passez devant. Si on arrive jusqu'à l'avenue de l'Europe, on n'a plus rien à craindre." "Euh... sauf si on est suvis." "Ah ouais, c'est vrai" °...o_0°
Et puis, enfin.... on a rencontré le chat qu'est une femelle et qu'est pas vraiment leur chat et qu'a un nom que je ne vous répèterai pas et qu'est trop marrant mais qu'a miaulé une demi-heure contre la porte de ma chambre alors que j'essayais de dormir.
Et puis, enfin.... On s'est endormi.°
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Par Swani1 le 10 Novembre 2007 à 20:12
° De retour de chez la voisine, où j'ai gardé l'adorable petit monstre de sa fille pendant toute l'aprèm'. De la "peinture à doigt" plein les ongles et le chemisier, je m'en vais vous conter... des événements sans le moindre rapport avec l'épreuve que je viens de traverser.
Parce que OK il est super mignon avec ses grands yeux bleu foncé mais le coup des coquillages dans le radiateur qu'il faut aller récupérer avec une fourchette en se cramant les doigts, j'ai apprécié moyen.
Alors que Mardi dernier, j'ai apprécié beaucoup. C'était la journée de retrouvailles entre potesses. Potesses que je n'aime pas mais qui m'avaient quand même pas mal manqué. Nanou l'a déjà narrée sur son blog , à mon tour de vous en proposer le récit sérieux et objectif.
D'abord on s'est retrouvées à O°°°, on a pris le chemin de la librairie Privat, bien que selon certains esprits contradictoires : "Tu dis Privat toi ? Nous on dit Loddé !" °Merci de noter la complémentarité de nos personnalités, la librairie se prénommant officiellement Privat-Loddé°
Elles m'ont forcée à essayer des fringues débiles ("mais siii il te va trop bien ce slim ! Vas-y essaie la minie-jupe noire à paillettes !") dans une cabine d'essayage de chez Pimkie °pour ceux qui n'ont jamais fréquenté ce genre de lieu, sachez que c'est rose et couvert de miroirs° tant et si bien que j'ai fini par m'acheter °dix minutes avant le départ de notre train° un t-shirt le trop extra "Nights with black cats" °mais ne leur dites pas que je le trouve génial parce qu'elles seraient trop fières de m'avoir fait craquer°
On a découvert la nouvelle collection de t-shirt WWF... cette année, on a le choix entre le logo "panda" rose °oui, c'était chez Pimkie° et l'imprimé vert-orange-rose "I (coeur) NATURE"... avec un peu de chance, c'est fabriqué en Chine et peint à la main avec des produits toxiques par des enfants de moins de 7ans.
On est allées à pied jusqu'au CDN "C'est juste à côté vous en faites pas" °Faudra que la Trotinette revoie sa définition du côté° En revenant du fin fond de la banlieue vers le centre-ville °Comment ça, j'exagère c'était pas si loin que ça ?° on s'est prises en photo parmi les feuilles mortes, on a découvert la Rue des Pensées et plein d'autres petites rues pittoresques où l'on ne remettra jamais les pieds parce que ya rien à y faire, à part s'y déplacer.
Pour se réchauffer, on a bu des trucs chelou dans le Café Littéraire qu'est un endroit chelou avec une déco chelou et un monsieur chelou qui t'amène une carte chelou où les gens ont le droit d'écrire des trucs chelou sur les pages blanches à la fin. Vous saviez que ça existe, le chocolat chaud à la violette ? eh ben c'est trop bon et ce Café Littéraire il est génial.
On a encore croisé Lémi, qu'on croise partout et qui doivent avec le don d'ubiquité. Et Léa elle a eu son code et j'suis trop jalouse parce que j'arriverai jamais à le passer et j'aurai jamais mon permis et j'vais continuer à enrichir la SNCF pendant pas mal de temps encore.
On a pris le train, la guitare était stressante parce que son manche encombrait notre champ visuel. On s'est posé des questions littéraires existentielles du genre "Herr Kamyer peut-il être descendu du mauvais côté du train -sur la voie, par le fait- alors que les portes sont censées être verrouillées du côté qui ne donne pas sur le quai ?" ce qui est effectivement probable puisque tout est possible du côté de chez les Rosbeefs.
"Incongru, c'est très courant comme mot !"
On est arrivées chez moi, la Trotinette a réclamé qu'on lui serve des légumes pour dîner, Nanou a exigé de rencontrer mon nounours Arthur et Cham se plaignait tellement que son t-shirt "Nightmare before Christmas" commençait à être trop petit que je lui ai donné celui que j'avais acheté en juillet pour elle et que j'avais pas encore eu l'occasion de lui offrir.
Elles ont survécu au repas avec mes parents. "Avez-vous un morceau de prédilection ?" "Ils veulent savoir quel bout de viande vous voulez manger"
"Allez Bilou, tu fais la mayonnaise ?"
On a mangé des yaourts blancs avec divers accompagnements : miel, confiture de cerise, gelée de coin moisie... -___-' . . .
On a regardé Un long dimanche de fillançailles, c'est pas mal °même si j'aurais bien voulu savoir ce que Malek est en train de terminer à la fin°.
"Les pendules elles sont toutes à la même heure chez toi, et c'est la bonne heure en + !" A ce propos, très marrant le déréglage de mon réveil N°4 en haut de la bibliothèque.
La Trotinette était très contente de pouvoir dormir avec l'oreiller anti-acarien, elle l'était moins de se prendre mon coude dans la figure au cours de la nuit °mais cet épisode reste à vérifier, je n'en garde moi-même aucun souvenir°
Cham nous a raconté son rêve, je l'ai oublié mais il se passait des trucs horribles, c'était marrant.
On a pris le p'tit déjeuner, muffin, pains au chocolat, nutella, Ice Tea, etc.
Et puis elles sont parties les unes après les autres, on s'est dit "à demain" et "bon courage pour la dissert' de littérature" qu'aucune de nous n'avait eu la présence d'esprit de faire avant.
J'viens de me souvenir de mon rêve de cette nuit-là : j'me mariais dans le Café Littéraire et vous étiez là toutes les 3 (mais je ne vous dirai pas laquelle j'épousais XD)°
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Par Swani1 le 7 Novembre 2007 à 23:35
° Ayant tout juste terminé une passionnante dissertation de littérature, "Pourquoi Roméo et Juliette est-elle devenue un mythe ?", je m'octroie le droit d'écrire enfin quelques lignes ici. Envie de raconter plein de choses, par exemple notre petite visite parisienne en famille.
On a fait les touristes pendant deux jours, c'était marrant de se ballader avec un appareil photo à la main dans la Tour Eiffel au milieu des Russes °ou autres bizarrophones, mais surtout des Russes, pas beaucoup d'asiatiques, ça doit pas être la saison°
Paris c'est nul parce que :
- Les voitures roulent n'importe comment.
- Le soir, l'eau de ta douche elle est grise tellement l'air il est sale.
- Tout est cher.
- Dans le métro, les gens font la gueule et les musiciens chantent faux.Paris c'est génial parce que :
- T'as des montées d'adrénaline à chaque traversée de passage piéton °surtout quand tu traverses à ma façon, c'est-à-dire sans tenir compte de la maturation du p'tit bonhomme°
- Le soir, tu te dis que les Parisiens crèveront avant toi avec tout ce qu'ils avalent de pollution.
- Quand tu rentres chez toi, t'as l'impression que c'est les soldes.
- Dans le métro, ya des musiciens qui braillent pour faire chier les Parisiens et des fois ya des violonistes qui jouent tellement bien que tu te sens tout drôle après, parfois même ya des jeunes un peu bourrés que t'écoutes et qui sont marrants parce qu'ils imitent les techtoniqueurs "et hop je bouge les bras, et hop je saute sur ma main" et qui disent "les To Be Three, c'était les précurseurs de la techtonique : ils étaient ridicules, c'est tout." et puis ya aussi la fille qui laisse les gens monter et qui oublie de descendre, qui s'écrie "Merde" et qui s'acharne sur la poignée alors qu'on a déjà redémarré et puis qui explose de rire.Et puis Paris, c'était aussi la petite grand-mère qui fait la queue dans le bureau de tabac, qui gruge en déplaçant la poubelle, comme au self, et qui fait un ptit sourire complice à mon père.
C'était aussi l'exposition sur Gustave Courbet au Grand Palais.
C'était aussi Papa, très fier de nous apprendre : "Tu savais que Sarkozy, il s'intéresse à la Corse parce que sa première femme était corse et parce qu'un de ses fils voulait devenir berger, il avait même fait un stage d'une semaine dans une bergerie dont le propriétaire était un ami d'Yvan Collona et..." "Tu lis Voici maintenant ?"
C'était aussi la périphrase pourrie "on descend à la station de Montgomery quand il est enrhumé" "Tu peux pas dire Bercy comme tout le monde ?... tant que t'y es, tu veux pas nous sortir la blague sur les impôts que tu nous sors à chaque fois qu'on vient à Paris ?" Et le Frère, sortant de sa léthargie : "Hein quoi ? Quelle blague ?"
C'était aussi quand je notais tout ça sur mon carnet à croquis, assise dans le métro, et que Papa me racontait sa super blague pas drôle qu'il avait faite dans la voiture "Elle parlait des terrains avec des couches aquafères et je lui ai demandé si yavait des chêpes." "Des... chêpes ?" "Des chêpes aquafères ! aahahahaahAAHAHahaha !" Et le Frère, sortant de sa léthargie : "Hein quoi ? Qu'est-ce qui est drôle ?"
Et puis j'ai galéré pour trouver le train qu'était en fait un omnibus qui allait à Bersan-Beaumont sauf que c'était Persan-Beaumont par Valmondois et pas Val-Mont-d'Oie et même que je savais pas quel genre de billet prendre alors j'en ai pas pris °mais chut° et y avait des gens bizarres, d'ailleurs le soir, Maëliss m'a dit qu'une fois elle s'est fait suivre par un psychopathe °merci de m'avoir prévenue avant !° et on a regardé Silenthil et on n'a pas eu peur °par contre j'ai fermé les yeux quand la policière se fait calciner sur le bucher°. C'était trop bien, merci encore !°
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