• ° Il y a presque 2 ans.
    J'étais pas la même, pas encore, mais un peu, malgré tout.

    Il est plein de vie ce blogg. Swani est morte il y a trois jours, à peu de choses près.

    J'ai essayé de me faire écraser par une voiture ce soir, après avoir raté mon train.
    Même ça j'ai pas réussi.

    Aucun regret, c'est une promesse et je les tiens.
    J'vais peut-être devenir folle, pour de vrai cette fois, ça serait marrant.
    La plupart du temps je reste stoïque, ce qui est bien plus grave que de sauter par la fenêtre, parfois.

    Mais c'est pas le sujet.

    Cet article vous informe que ce blogg ne connaîtra plus de mises à jour pendant quelques temps. Semaines, mois, années.
    J'sais pas encore, j'sais plus rien, partance en live.

    Faut bien partir un jour.

    La multitude de raisons serait trop longue à décortiquer.
    Entre autres, cette plate-forme est moribonde. Y a plus que des blogs de cul, c'est pas trop mon trip. Enfin pas que, il reste quelques très bons blogs, mais plus la même ambiance.
    Et puis j'ai plus envie. Pour l'instant.
    Il va y avoir du travail aussi, cette année. Quoique c'est moins pire que prévu. Pour l'instant.
    Et puis parce que.

    Alors à plus tard, bientôt, j'espère.

    Merci à tous ceux qui ont + ou moins communiqué avec moi à travers ce blog pendant ces deux ans.°

     


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  • °

    Offrir quelques plumes aux griffes d'un lynx.

    Du bout des doigts, retrouver l'hyperbole.

    Pas la moindre férocité, mais affamés.

    Être (et avoir) en vie.

    °


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  • ° Lu des poèmes. Eluard, toujours.

    Si j'étais poète, je serais lui. J'aurais ses mots. Mais comme je suis beaucoup moins douée, Swani n'est pas poète, et c'est tant mieux. Donc j'écris dans "Ecrire..." des mots moins beaux (surtout aujourd'hui). Un jour peut-être, il y aura du style, moins de première personne, plus de musicalité. Des idées.

     

    Tout se sait, ou presque. (Le premier qui fait un commentaire désagréable, même dans notre dos, sera égorgé à ongles nus avec lenteur. Vous êtes prévenus.) 

     

    Et si kidnapping il y avait ? (Même si des kids on n'en est plus, quoique.)
    Et si la brûlure était assez douce pour être insupportable et fascinante ? (Jouons avec le feu, la flamme est si délicieuse)
    Et si on se laissait saisir par les quintuples sens sous-entendus ? (Brûlants d'innocence, brûlons) 

     

    Zestes de sourires si lucides
    Limite à ne pas franchir
    Il a dit "ça devient dangereux"
    Gare, gare au bord du quai
    Dans notre élan, le souffle court...
    A bientôt
    Bientôt, bien sûr beaucoup trop loin
    Un jour prochain (enfin). 

     °


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  • Un de plus

    Un de plus
    Un sans raison
    Mais puisque les autres
    Se posent les questions des autres
    Et leur répondent avec les mots des autres
    Que faire d'autre
    Que d'écrire, comme les autres
    Et d'hésiter
    De répéter
    Et de chercher
    De rechercher
    De pas trouver
    De s'emmerder
    Et de se dire ça sert à rien
    Il vaudrait mieux gagner sa vie
    Mais ma vie, je l'ai, moi, ma vie
    J'ai pas besoin de la gagner
    C'est pas un problème du tout
    La seule chose qui en soit pas un
    C'est tout le reste, les problèmes
    Mais ils sont tous déjà posés
    Ils se sont tous interrogés
    Sur tous les plus petits sujets
    Alors moi qu'est-ce qui me reste
    Ils ont pris tous les mots commodes
    Les beaux mots à faire du verbe
    Les écumants, les chauds, les gros
    Les cieux, les astres, les lanternes
    Et ces brutes molles de vagues
    Ragent rongent les rochers rouges
    C'est plein de ténèbre et de cris
    C'est plein de sang et plein de sexe
    Plein de ventouses et de rubis
    Alors moi qu'est-ce qui me reste
    Faut-il me demander sans bruit
    Et sans écrire et sans dormir
    Faut-il que je cherche pour moi
    Sans le dire, même au concierge
    [...]
    Faut-il faut-il que je me fourre
    Une tige dans les naseaux
    Contre une urémie du cerveau
    Et que je voie couler mes mots
    Ils se sont tous interrogés
    Je n'ai plus droit à la parole
    Ils ont pris tous les beaux luisants
    ils sont tous installés là-haut
    Où c'est la place des poètes
    Avec des lyres à pédale
    Avec des lyres à vapeur
    Avec des lyres à huis socs
    Et des Pégase à réacteur
    J'ai pas le plus petit sujet
    J'ai plus que les mots les plus plats
    Tous les mots cons tous les mollets
    J'ai plus que me moi le la les
    J'ai plus que du dont qui quoi qu'est-ce
    Qu'est, elle et lui, qu'eux nous vous ni
    Comment voulez-vous que je fasse
    Un poème avec ces mots-là ?
    Eh ben tant pis j'en ferai pas.

     

    Boris Vian, Je voudrais pas crever.


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  • °

    Eine lange schmerzerfüllte Klage hört von meine Seele.

    Letztes Jahr hab ich es geschrieben.

    Mir ist kalt. Ich habe Lust zu schlafen.

    Vielleicht sind meine Wörter anmaβend, vielleicht.

    Trotzdem habe ich dich nie sie lesen gezwungen.

    [Inutile de traduire, ça n'a aucun intérêt. Il fallait juste l'écrire.]

    ° 


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