• ° J'entre dans une phase de régression aiguë. Je vous jure.

    J'en suis pas encore à planquer une peluche ou un verre d'eau au-dessus de la porte de chambre du Frère, mais ça me démange.

    La semaine dernière, on a eu des Kinder Surprise pour Pâques. Donc déjà, mes parents m'aident pas vraiment. =)

    Alors je les ai mangés, j'ai ouvert les petites coques jaunes et j'ai monté les jouets débiles. Le Frère a eu l'Ane de Shrek, entre autre. On a eu chacun un "joueur de foot" bizarre, avec un ballon plat. Bon je rentre pas dans les détails, il est nul ce jouet.

    Par contre, le dernier oeuf, c'était un dragon rouge qui crache des flammes, avec une petite roue sous les pattes qui fait que sa flamme-langue bouge d'avant en arrière et de haut en bas quand on se fait rouler. Il est sur mon bureau. Je crois que je l'ai fait rouler 20 minutes aujourd'hui. J'me fais peur des fois.

    Et puis dans la semaine, j'ai dû passer une heure à relancer les coques jaunes aux chats. Ils adorent ça mais ils les plantent tout le temps dans les fils sous le meuble de la télé ou sous le canapé, alors je vais chercher leur jouet. "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" On est des adeptes du 100% recyclable à la maison =D.

    Hier soir j'étais calée par-terre dans un recoin, la tête contre le piano pendant que les autres écoutaient assis sur des chaises.

    Je passe mon temps à évoquer mes souvenirs, sans nostalgie ou mélancolie, ils sont juste + présents depuis quelques jours. D'infimes détails qui rappellent d'autres situations. Tant que je m'endors pas en suçant mon pouce, j'imagine qu'on peut considérer que tout est normal.°


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  • ° Pour une fois que le dimanche soir n'est pas D'.

    Y a des symboles comme ça, qui restent.

    "Tant que les gens sont encore plus ou moins jeunes et que la partition musicale de leur vie n'en est qu'à ses premières mesures, ils peuvent la composer ensemble et échanger des motifs mais, quand ils se rencontrent à un âge plus mûr, leur partition musicale est plus ou moins achevée, et chaque mot, chaque objet signifie quelque chose d'autre dans la partition de chacun."

    "Le [...] était devenu le motif de la partition musicale qu'était la vie de Sabina. Ce motif revenait encore et toujours, prenant chaque fois une autre signification ; toutes ces significations passaient par le [...] comme l'eau par le lit d'un fleuve. Et c'était, je peux le dire, le lit du fleuve d'Héraclite : "On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve !" Le [...] était le lit d'un fleuve et Sabina voyait chaque fois couler un autre fleuve, un autre fleuve sémantique."

    L'insoutenable légèreté de l'être, Kundera. 

    Des accords, des accords.

    Don't close your eyes.

    Si tu savais la guitare si noire et l'onde électrique.

    Vaut mieux en rire que prendre froid.

    Pourquoi faut-il toujours ranger les gens et les sentiments dans des boîtes avec de grandes étiquettes en lettres capitales ? Supprimez vos présentations, elles vous appauvrissent. Ne faites pas attention, c'est mon petit côté anarchiste.

    Storm.

    A quoi bon savoir ? Qu'est-ce qu'on en fait de tous ces chiffres, de ces découvertes, de ces lectures, de ces données qu'on n'a pas le droit de refuser ?

    Ne serait-ce que l'étiquette "mort". C'est tout le drame de l'esprit humain. On ne peut penser l'innombrable multiplicité. [I don't know why]

    On s'écrie, on proteste, on s'engage. Dans les voies de garage. Les voix de rage.

    Il faut agir, il faut devenir consommacteur, il faut boycotter, il faut faire pression, il faut faire changer les choses. Il faut il faut il faut. Y a qu'à Y a qu'à Yaka. Des cris de guerre, toujours.

    D'une seconde à l'autre, se dire que c'est l'avenir, que c'est dépassé. Que c'est possible, que c'est débile. Tout ça c'est des hyperboles. Enrobées de pétrole.

    Je ne crois pas aux solutions. Pourtant elles existent.

    Could I laugh again ?

    Que ma vie m'accorde une trêve.

    Disserter sur les Siciliens, commenter un mort.
    Vous voyez, il ne veut rien dire ce mot. Mort (ici) : nom propre. Machiavel.

    C'est la Vie, pas le Paradis.

    Passer sa vie à se projeter dans l'avenir. Je ne sais pas si c'est bien ou mal : La frontière n'existe pas.

    Il faudrait travailler davantage,
    il faudrait apprendre le violon,
    il faudrait penser aux autres,
    il faudrait ne plus perdre une seconde,
    il faudrait ne jamais se résigner,
    il faudrait ne pas se prendre trop au sérieux,
    il faudrait avoir plusieurs vies et démultiplier les expériences,
    il faudrait n'avoir peur de rien,
    il faudrait rire de tout,
    il faudrait sauver le monde,
    il faudrait croire que l'homme est bon dans le fond,
    il faudrait être réaliste,
    il faudrait se lâcher,
    il faudrait se garder d'être parfaits, parce que c'est chiant. 

    On peut pas tomber + bas. [Arrache-moi...]

    Mais merde, qu'elle est belle cette putain de Vie ! °
     


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  • ° ... Jeunes gens, veuillez garder votre calme. Mes jours ne sont pas en danger et même si c'est pas super marrant comment événement, je ne suis pas la + à plaindre dans l'histoire.

    Il y a des choses qu'on ne dit pas sur un blog.

    Comme je te l'ai dit, il y a des sujets que j'ai choisi de ne jamais aborder ici. Ce n'est pas un journal intime.

    Mais j'avais besoin d'exprimer l'immense trouble. Ce n'est pas le bon mot, il n'y en a pas.

    Je n'ai rien écrit, je n'ai pas trouvé les mots, je n'avais pas envie de les trouver. °

     


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  • °.

    ° [...]

    ° 


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  • ° Bon voilà, c'est débile mais j'ai fait un test et comme ça j'ai l'immense satisfaction d'avoir toujours été lucide quant à mon état : 74% blog addicted.

    74%How Addicted to Blogging Are You?

     

    Bon, je vais lire 4 ou 5 blogs et puis je reviens écrire un article plus intéressant. XD °


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