• ° Certes, revoir les trois quarts de ses textes pour l'oral d'italien du bac le matin de l'épreuve, ça ne fait pas partie de la méthodologie officielle du parfait petit bilingue le jour B. Mais "il ne faut jamais sous-estimer les vertus euphorisantes de l'adrénaline" pour détourner une formule en passe de devenir mondialement connue en France.

    Alors bon, j'vous la fais courte parce que j'ai un coup de fil HYPER IMPORTANT à passer =).

    Déjà, "putain regarde comment il fait moche, ma mère m'a dit qu'il va pleuvoir cet aprèm... ah bah d'ailleurs IL PLEUT !"

    Ci-dessus, vous pouvez admirer le talent météorologique de Cham. HEUREUSEMENT, ma maman m'avait conseiller de "prendre un pépin".

    Ya quand même des lycées qui font que tu te dis "ouais quand même, le notre, il est bien." Si si. Genre ceux qui ont pas de fenêtre dans les couloirs de 1,80 mètres de haut, juste des néons. Ceux que quand t'étends les bras, tu touches les murs. Ceux que quand tu te réfugies dans l'escalier pour réviser, parce que c'est le seul lieu qui possède des ouvertures sur l'extérieur °faut dire que l'escalier, c'est carrément l'endroit super stratégique pour faire entrer la lumière dans un bâtiment...° eh ben ya des gens qui descendent en frottant leur valise de 45 kilos derrière eux, et puis soudain t'entends un choeur, au loin, de puissantes voix bien musclées comme dit la prof d'italien, qui beuglent "L'ETENDARD SANGLANT ELEVEEEEE.... L'ETENDAARD SAHANGLAAANT TEEEELEVEEEEE... ENTENDEZ VOUS °euh... oui° DANS VOOOS CAMPAAAAAGNEUH MUUGIIIIIR  CES FEROOOOCEUH SOLDAAAAAAATS" .... Viens Cham, on se tire.

    Renseignements pris, l'internat des garçons se trouvait juste au-dessus de nos têtes. °Nan, sans blague?°

    On a croisé quelques hypokhâgneux, à l'air ravis, épanouis, merveilleusement décontractés °hinhin°

     

    Bon le devoir m'appelle jeunes gens, je reprendrai ce palpitant récit la prochaine fois (faut quand même que j'vous raconte la carte Sim de Cham...) Pas de mise en page, vous êtes grands, vous savez lire (pour ceux qui ont besoin des couleurs, faudra patienter un peu.)° 


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  • ° Continuons cette le très riante liste philosophique à peine entamée il y a quelques jours et trois articles :

    J'ai retrouvé les cours d'initiation qu'on avait suivis l'an dernier.

    D'où il ressort :
    Que le prof disait déjà des trucs de ouf.
    Que j'écrivais beaucoup + gros, si j'avais continué à ce rythme, cette année j'aurais dévasté la forêt amazonienne.
    Que je faisais déjà des p'tits points partout dans les marges des feuilles quand je m'ennuyais °mais pourquoi Diable des petits points ?°.. : ' . : ' :
    Que j'écrivais des trucs bizarres dans les marges, genre ANATALA. Puis EVIDENCE PRESENCE PROVIDENCE. Puis Sunshine. Et un dessin d'oeil (tout ça dans la même marge). Plus loin, une salamandre obèse.
    Que Cham posait plein de questions indiscrètes au crayon de papier “A quoi penses-tu le + souvent ces temps-ci ? Comment vont tes relations ? Que penses-tu des relations des autres ?” auquelles je me gardais bien de répondre explicitement. Alors que j'avais rien à cacher.

    L'une des caractéristiques du cours de philo, c'est la question existentielle qui revient tous les 30 secondes dans le meilleur des cas : "Monsieur, vous pouvez répéter ?" Alors des fois, Monsieur... tiens si on lui trouvait un surnom ? Monsieur... Sweeney Todd ! Ouais, ça lui va bien, un nom de tueur fou qui chante, c'est lui tout craché ! Bon eh ben parfois, il en a marre. Alors il nous égorge pas, parce que sinon on lui ferait un procès (et puis parce que c'est le monopole de notre fermier historien), mais il s'amuse comme il peut :

    "Monsieur, vous pouvez répéter ?
    Sweeney : "Je rererererererererépète".

    "Vous pouvez répéter depuis le début ?"
    Sweeney : "De l'année ?"

    “Vous pouvez répéter à partir de “La durée est une question de rythme” ?”
    Sweeney : “A partir de la durée est une question de rythme.”

    Je me demande si le soir, quand il rentre chez lui, il élabore des répliques qui tuent pour le lendemain. En fait c'est pour ça qu'il se déplace à vélo : pour élaborer. Après, il peut ponctuer ses cours de phrases à double-sens °involontaire° et mots d'esprit.

    Nous avons achevé vendredi dernier l'étude détaillée (ô combien détaillée...) du livre I des Politiques d'Aristote. La lecture de cette oeuvre nous a plongé dans un sentiment d'exaltation difficilement répressible. D'où le "Bon les p'tits zamis, on écoute là." Genre on est ses potes, nan mais je rêve... Ya plus d'respect. C'est Nanou qui a lu le chapitre 10. “Vous pouvez reprendre votre souffle, on n'est pas pressés.” Nanou [grandiose] : “C'est parce que j'ai envie de savoir la fin, j'me demande comment ça va finir !”

    "La nature ne fait rien en vain, or de tous les animaux, seul l'homme a le logos. Vous imaginez les chiens qui se taillent une buvette au coin de la rue ?" Swani : "Une buvette ??" Cham : "bAvette" Sw : "C'est ridicule quand même."

    [Tentative d'écriture de la main gauche sur une dizaine de lignes, histoire d'avoir quelque chose d'enrichissant à faire]


    La démonstration

    Chapitre drôlissime. On retiendra l'histoire de Jaqueline la poule. “Tout dépend de votre cadre théorique. Dans notre monde, les poules n'ont pas de dents. Mais imaginons que je prends un vaisseau spatial et que je débarque dans un monde où les poules ont des dents. Je dois me défendre contre les martiens, si je fais ami-ami avec une poule qui a des dents, je lui trouve un petit nom, disons que je l'appelle Jaqueline, et après je dresse Jaqueline pour qu'elle attaque les martiens en les mordant. Bon eh bien là, le raisonnement -Toutes les poules ont des dents, or les canards sont des poules, donc les canards ont des dents- devient à la fois valide et en adéquation avec notre monde.”

    Ce cours a donné lieu à des raisonnements brillants : Supposons que je sois vert et martien, alors cela signifie qu'il y a des terriens qui ne sont pas martiens. Or il n'y a pas de terrien qui ne soit pas martien. Donc... je ne suis ni vert ni martien.

    La conscience, l'inconscient et le sujet :

    Lorsqu'il écrit ce texte, Descartes est déjà connu. Pour faire image, il est au milieu du guet.

    On s'aperçoit qu'on s'est trompé. Evidemment, quand on a le nez collé sur les vêtements l'événement, on peut se tromper.

    Les pensées, et donc toutes nos représentations qui prétendent avoir un contenu de réalité, sont disqualifiées. Car quand on dort, on a le sentiment de la réalité. N'est-on pas en permanence plongé dans une illusion ? Et là, vous avez reconnu le scénario de Matrix, très en avance sur son temps le p'tit René ! Tout le monde a fait ça, en 4ème, à la fin d'une rédac' qu'on savait pas comment finir, on est parti un peu dans tous les sens et puis hop "Et il se réveilla et se dit -Ouf, ce n'était qu'un rêve.” / Nanou : Comment il sait ??

    Intentionnalité : fonction de viser que permet le flux des vécus tel il détermine un champ temporel susceptible des objets d'émerger dans notre esprit. / Il a pas oublié des mots là, le gars Husserl ?

    Théorie et expérience :

    La démarche expérimentale : on observe les faits, on fait des hypothèses/on se creuse la cervelle -quelle ignoble expression quand on y pense- et on construit des expériences. L'hypothèse qu'on retient, c'est celle qui aura droit aux feux de la rampe.

    On n'observe pas une cause, on la suppose. Dans le cas des canaux sur Mars, on avait imaginé une cause bien fantasque. Et puis il y a cette histoire de l'orbite d'Uranus °Nan bon là c'est pas drôle mais... modr quand même =)°

    Il faut parfois débrouiller les chevaux l'écheveau des faits.

    On enfonce le clou avec le marteau de la logique.

    A partir de là, quid de Hume ? ... Me regardez pas avec ce regard tétanisé proche de la dépression ! / Cham : la tétanie est donc un signe avant-coureur de la dépression.

    Soit l'hypothèse : le polyéthylène flotte dans l'eau douce. Alors vous prenez un brave morceau de polyéthylène, tout ce qu'il y a de plus honnête, et vous lui dites “Vas-y petit, nage !”

    Instant mémorable : le schéma de la fontaine de 10,33 mètres de haut. Avec graduation et tout et tout. “Et tout en haut, qu'est-ce qu'il y a ? ... Qu'est-ce que j'ai dit de drôle ?” °Ne pas chercher à comprendre, merci.°

    Devoir et bonheur :

    On ne décide pas d'être heureux, comme si on se disait "ça y est ! Chuis heureux ! Hop là !... Le bonheur est lié à l'action. Comme quoi quand on fantasme sur les gars qui passent leur journée au bord de la piscine [mimant] le cigare aux lèvres...

    Les Epicuriens privilégient les sens. Par exemple l'ouïe, comme sentir une fleur.

    Il n'y a rien à craindre de la Mort. Le VRAI problème, c'est l'agonie.

    Il n'y a rien à craindre des dieux. Ils sont supérieurs à nous, pourquoi serions-nous intéressants pour eux ? Est-ce qu'on s'intéresse aux fourmis ? On n'est pas des fourmis surpuissantes ! Cham : Ouais, les dieux ça doit être des trucs trop chelou.

    Le travail et la technique :

    Monsieur Sweeney Todd a une dent contre l'automobile, c'est sûr. Si on avait noté tous les griefs dont on peut l'affubler, on aurait rempli une bonne page recto verso.

    “Oui mais Monsieur, les gens sont fascinés par la vitesse mais c'est parce qu'on se rend pas compte qu'on va vite...” “Oui bien sûr, les prisons sont remplies d'innocents...”

    La prise de contrôle du monde par les machines est impossible puisque les machines sont bêtes. C'est vrai, un ordinateur, c'est stupide comme animal. Les ordinateurs, c'est Renfield, vous savez, celui qui trie les ailes de mouches en attendant que le MAIIIITRE arrive...

    Le cacao, ça va bien un moment mais ça nourrit pas son homme.

    Temps, Existence et Mort :

    C'est comme saisir de l'eau avec les mains. L'eau c'est glissant.

    Vous connaissez Achille la Tortue ? C'est pas La Fontaine hein. / Swani : Achille La Fontaine, ça serait plus original que Jean. / Cham : Et Franklin la Tortue ?

    Le temps fonctionne un peu comme l'entretissement d'une corde.

    Et puis des fois, surtout le lundi soir de 17h à 18h, on est disons, quelque peu dissipés, c'est notre troisième heure philophobique de la journée. Alors, M. Sweeney Todd essaie de nous calmer :

    Alors on va étudier une stratégie de contournement, le falsificationnisme... bon, attendez la fin de l'heure pour tomber dans le délire pur. °Genre on n'y est pas déjà°

    A., qu'est-ce que je viens de dire ? Vous ne savez pas. Bon, eh bien j'étais en train de dire qu'A. est un fieffé coquin. [pince sans rire le prof] Bon. Donc ça ne répond pas au problème de l'induction.

    Bon allez, on se disperse pas.

    On ne profite pas de manière perfide et odieuse du fait que j'ai le dos tourné !

    Bon, sileeenceuh. [Virage dans les graves] SILENCEEEUUUh.

    Et parfois, au contraire, plus rarement, il pose une question tellement palpitante que tout le monde retient son souffle... et se garde bien d'émettre une réponse. Alors il essaie de nous motiver :

    Je vois qu'un morne silence s'abat sur la salle...

    J'ai l'impression de débarquer de Mars et de vous parler de la faune exotique avec des animaux à trois yeux.

    C'est bizarre, ça. Hein ? Vous le sentez que c'est bizarre ??

    Vous me suivez ? Qui ne dit mot consent, attention.

    Il y a donc une différence entre la notion et l'objet sur lequel porte la notion. Vous me suivez ? Là je me sens comme le mec qui fait un one-man show et qui se rend compte que la salle est vide. C'est un grand moment de solitude.

    Nan mais c'est vrai, c'est un peu tristounet pour moi, si vous participez pas...

     

    Mais faut pas le pousser à bout, sinon il sort de ses gonds : 

    Nan mais si vous commencez comme ça, bien sûr ! La Philosophie ça sert à rieeeen, la Musique ça sert à rieeeen, les trucs les plus palpitants dans la vie, ça sert à rien ! L'Amour ça sert à rien !!

    Pour nous convaincre, il s'adapte à notre niveau de langue :

    Quand on roule sur des chemins cabossés, je veux dire défoncés, [...].

    Et là il est, pour le dire très vulgairement, “au fond du trou”.

    Mais il a aussi ses petites préférences linguistiques, ses petites blagounettes et ses centres d'intérêt caucasses :

    Alors là, on a affaire à un immatérialiste, ce qui est assez piquant.

    Je parle d'un film au sens cinématographique.

    Là je reprends un terme que j'avais déjà introduit subrepticement.

    La mémoire est constitutive de la mémoire. °Bon j'avoue, sur ce coup-là, c'est sûrement moi qui aie noté n'importe quoi.°

    Bon je vais vous rendre le devoir sur Spinoza... C'est un catastrophe. NAN C'EST UNE BLAGUE ! [En levant les mains pour se protéger, prudent quand même]

    Grouncho Marx, vous savez, c'est le mec avec une grosse moustache et un gros cigare qui fait des blagues débiles mais drôles quand même. “Je ne supporterais pas de faire partie d'un club qui m'accepterait comme membre.” C'est drôle ! Bon, c'est un humour un peu intellectuel. °D'où il ressort que les blagues intellectuelles sont débiles.°

    Un raisonnement n'a de forme valide que si la conclusion est nécessairement vraie. Par exemple : Tous les professeurs de philosophie sont intelligents. Quelques personnes intelligentes sont ignares. Quelques professeurs de philosophie sont ignares. C'est vous dire si on peut arriver à des invraisemblances ! Bon eh bien c'est pareil pour le raisonnement suivant : Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous. Plus il y a de trous, moins il y a de gruyère. Donc plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère. Parmi vos réponses, yavait vraiment des explications étranges. Enfin j'me suis bidonné, c'est toujours ça. °Ce prof est un sadique fier de lui. Un prof quoi.° De toute façon, il paraît que c'est l'emmental qui a des trous et pas le gruyère.

    Résultat ça se termine en quenouille cette affaire-là.

    Vous comprenez, si Dieu n'existait pas, elle se permettrait quelques joyeusetés la baronne...

    Dans ces cas-là, faut graisser la patte...



    On a appris à faire un bon commentaire :

    Parfois le thon ton est polémique. Parfois il est ironique à souhait.

    Le but c'est d'avoir une bonne note, c'est pas de donner son avis.

    La conclusion, c'est le numéro complémentaire, comme au loto, on peut gagner beaucoup d'argent en jouant le bon numéro. On tire les acquis du commentaire, c'est le bouquet final.



    Et puis bien sûr, le cours de Philo, comme n'importe quel cours qui se respecte, c'est un certain nombre de pensées à haute teneur hilarante, amplies de philosophitude, cela va de soi :

    Avec Cham, délire sur “Il m'aura TOUT fait !”

    Nanou qui découvre parmi ma toison d'ébène un CHEVEU BLANC “Putain c'est dingue on dirait du fil de pêche !” °Je suis VIEEEILLE !°

    Cham, si t'as une explication du "village triton" je suis preneuse, je me souviens que c'était drôle mais je sais plus pourquoi (peut-être un rapport avec le village et la tribu)

    Quel est l'état de l'environnement à laisser aux générations futures ? / Cham : Merci de laisser cet endroit dans l'état où vous l'avez trouvé.

    Bon, on ne va pas trop s'étendre... / Cham : Comme le linge.

    Cham : Vertu, ça fait penser à laitue.

    Trotinette : J'aime bien les oiseaux. Mais pas morts.

    Domaines qui peuvent prétendre fonder la connaissance : le sensible est le premier candidat. / Nanou : Pour le sensible, tappez 1.

    Kant s'intéresse à la science newtonienne. Vous savez, la gravitation universelle avec F= m pi sur d² / En choeur : Il va pas recommencer !!

    Trotinette : Quand il te regarde, il faut qu'tu pétilles !

    Cham : C'est comme si genre... t'es catholique... mais tu t'opposes à toute forme de religion.

    Nanou : C'est CON ! C'EST CON ! ... euh... pardon.

    Cham [pas con] : Puisque Dieu fait ce qu'il veut, il peut avoir créé un monde sans lui.

    Sweeney Todd : J'vous préviens, ya du jargon ! / Cham : on dirait du poisson.

    Cham : Y a un CROQUE-MITAINE SUR LE MUR !!

    Cham : Putain Marine tu vas pas faire ta loi, ok ?

    Cham : Les meringues c'est trop... tout seul.

    Cham : T'as une voix qui passe bien à l'oral.

    Swani : Pfff j'en ai marre / Cham : T'as perdu le conatus ? °





    ar contre, ya un truc insupportable chez ce prof. Je l'aime bien pourtant, malgré ce que j'ai l'air de dire. Mais franchement, Monsieur Sweeney Todd, par pitié. Arrêtez de voir de la confusion dans nos dissertations là où tout est clair comme de l'eau de caillou pour nous. Et SURTOUT. Mais là je suis sérieuse. Arrêtez de remplir nos marges de “soit.” Soit c'est BON soit c'est MAUVAIS mais c'est pas "SOIT." tout court !!


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  • ° Avis aux lecteurs intrépides et piétinants :

    Le Greluche Test est de retour !

    Cette année ça commence très fort avec :

    Je possède un compte sur :
    • MySpace oui non
    • Facebook oui non
    • Second Life oui non
    • SkyBlog oui non
    C'est quoi facebook ?

    Score personnel : 19. Toujours aussi normale, c'est à désespérer.

    Pourtant j'ai regardé Next au moins 5 fois dans ma vie et je ne sais pas ce que signifie "atavisme"...

    En fait, au début, j'avais fait 18, mais je me suis rappelé que j'avais jamais regardé Arrêt sur image (que je confonds toujours avec C dans l'air, allez savoir pourquoi... rien que pour ça, mon score devrait augmenter de 10).
    Mais j'imagine que le fait d'avoir regardé Envoyé Spécial et de ne pas posséder de DS rose me retirait toute chance d'atteindre la catégorie supérieure.

    Merci aux génialissimes Abrûlepourpoint, Mulhclocheverte Drive et Mademoiselle C. pour ce passe-temps troooop drôle et débile. (Miss-C, tu nous avais caché cette activité...)

    Et bien sûr, j'attends vos scores !

    http://bubbledog.free.fr/greluche/ (mon ordinateur refuse pour l'instant d'insérer le lien, ça fera travailler vos petits doigts [Ctrl+C/Ctrl+V me semble une gymnastique raisonnable]. Je remédierai à ce léger incident technique dès que possible -le temps de retrouver ma batte de baseball-). °


    34 commentaires
  • ° Demain, évaluation de sport, Hourraaa, de la gym, j'ai une soirée top chrono pour apprendre à faire le Y. Tout en rédigeant mes DM de Géo, Maths, Allemand, Philo... Ahaha.

    Bon, soyons honnêtes, ça va être un joyeux n'importe quoi en duo avec potesse Nanou (et autres littéraires assimilées).

    Mais tout ira bien car ensuite, nous enchaînerons avec 3 palpitantes heures de philo sur... La Conscience, L'Inconscient et le Sujet. Si vous trouvez ce programme alléchant, c'est que vous n'avez jamais mis les pieds en Terminale, petits chanceux.

    Lundi soir : fin du chapitre sur le Travail et la Technique (après trois heures de conclusion).

    Le prof annonce le titre du nouveau chapitre. Soupir de soulagement à travers la classe, qui bouffe de la physique et des maths depuis le début de l'année (avec récemment une pointe d'économie).

    Mais l'homme de science nous calme de suite -oulala ça va pas du tout, on dirait que mon cours les intéresse, vite vite une feinte !-.

    "Bon alors je vous arrête tout de suite, on est en philosophie, ça ne sera pas un cours de psychologie. On parlera des théories du docteur Freud bien sûr (petit haussement de sourcils désespérés -oui les sourcils-) mais la conscience n'est pas que psychologique, on peut parler de conscience morale, mais on en a déjà parlé donc on ne reviendra pas dessus, de conscience des perceptions -vive la bio!- et même des sciences cognitives -ce prof veut notre mort-."

    Alors voilà, c'est trop cool, on va étudier en long et en large la subjectivité de la tique étudiée par Von Uexküll en personne. C'est pas une blague apparemment.

    En fait, notre prof de philo est philophobe. Aucune autre explication plausible.

    Si on continue d'aller à ses cours -du moins en ce qui me concerne- ce n'est pas pour apprendre à réfléchir, c'est pour relever les délicieux aphorismes dont il ponctue ses cours. Mais ce récit devra être remis à + tard car il est l'heure de manger. Bon appétit à tous et à bientôt (priez pour nous demain matin, vous serez chou).° 


    50 commentaires
  • ° Article éclectique par manque de temps °notez la remarquable originalité de mes justifications°

    Le week-end, enfin. Déjà un programme, un ciné, des sms, des révisions, et une bonne nouvelle : Elle est partie !

    Ce soir c'est pizza.

    C'était une bonne semaine avec un petit millier de défauts, comme toute bonne semaine qui se respecte.

    Et puis c'était mercredi. [Ya le chat Roméo qui me fixe d'une façon légèrement flippante]
    C'était le voyage en train vers le cours de dessin.
    C'était le mp3 partagé avec L. puis l'arrivée, je garde une oreillette, on descend. Du moins j'essaie.

    Pschhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh 

    Qu'est-ce qui me serre, qu'est-ce qui me presse les épaules l'une contre l'autre, pourquoi ne puis-je plus me mouvoir ?
    Que dire en de telles circonstances ?
    "Aïe".

    Un monsieur bienveillant m'a délivrée de la porte inter-wagonale qui souhaitait ma transformation en sculpture de César.
    L. a mis dix bonnes minutes à s'en remettre. Je l'ai imitée. En fait L. [également connue sous le nom de Ptichoune =D] ne s'en est toujours pas remise puisqu'elle continue à rire toute seule en cours.

    NB : Tout individu imaginant que ma personne s'est retrouvée coincée entre les deux "mouvants" d'une porte de train par manque d'attention et de réactivité se trouve dans l'erreur la plus totale : tout le monde sait que les bloggueurs sont des menteurs éhontés et diffamants. 

    J'aime bien les mercredi soir. On rentre tard et il reste plein de devoirs mais c'est pas grave, on a dessiné pendant deux heures et tout va bien. Je regarde Les Livres de la 8, le début, je garde la fin pour le jeudi soir. Découverte des livres inaccessibles par... manque de temps =).

    Et puis le Frère qui doit disserter sur l'Umweltverschmutzung. Délicate langue allemande, nous t'aimons.

    C'est alors qu'il se posa une question existentielle, dont il fit par à Isis : "Qu'est-ce qui me dit que t'es pas un chien en forme de chat ?"  ° 


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