° Bon... j'étais toute contente de mon article hier soir et puis... héhéhé bah comme d'habitude, j'ai cliqué sur Publier sans sauvegarder, la routine quoi.
Donc faut tout recommencer.
Irréversiblement stupide la fille mais bon.

En + c'est plus d'actualité parce que je disais qu'il faisait moche et aujourd'hui il fait beau. Tant pis, j'vais quand même employer la pelle et les râteaux pour rassembler à neuf les terres inondées, où l'eau creuse des trous [de mémoire] grands comme des tombeaux en compagnie de ma potesse à cheveux cornéliens °oui alors cornéliens parce que j'ai été traumatisée par mon oral et parce que ce mot ça fait penser aux pâtes en tortillon, j'sais pas pourquoi°

Rarement mois de juin aura été si... pourri.
Je parle pas des événements, malgré les révisions pour le bac et quelques détails qui ne concernent que moi, non là c'est juste que le temps est un chouilla gris, terne, déprimant, humide et pluvieux. Par conséquent : motivation proche de la nullité. Mais puisque j'ai décidé d'écrire un article, je vais tenter de m'extraire des contingences météorologiques °petit clin d'oeil à Madame Bel Homme De Petite Taille au passage°.

Puisque j'ai pris du retard et que je n'ai rien de mieux à raconter, je m'en vais vous conter les derniers jours passés en compagnie de mes potesses littéraires et autres tarés du bâtiment B.

Les derniers cours n'en étaient plus vraiment, surtout les Maths... à vrai dire, aucune idée de ce que le prof a raconté, d'ailleurs il avait renoncé à ponctuer son discours de "Sivouplaiit" et se contentait de murmurer parfois "Est-ce que vous pourriez parler un peu moins fort, s'vous plaît, y en a encore quelques uns qui essaient de travailler... j'vous interdis pas de discuter hein mais juste un peu moins fort si c'est possible... Merci." °assaisonné d'un petit sourire [Kinder] contrit°.

La prof de Français a également noté un léger relâchement de l'attention, il n'y avait plus que 4 mains en l'air à la fin de ses questions... il est même advenu que son interrogation ne suscite AUCUNE réaction ! La scène qui a suivi est à graver dans les mémoires : elle s'est mise à trépigner en suppliant "Alleeeez !"... Malheureusement si vous ne l'avez pas vécu, vous ne pouvez pas en mesurer la teneur en hilaritude.

Pendant les heures sans cours °qu'elles soient ou non prévues dans notre emploi du temps°, un certain nombre d'expériences et d'observations nous a permis de découvrir que :

• Le Coca ça dissout les cailloux L.
• Le radis est pédagogue.
  
• Certains caractères sont intrinsèques, d'autres sont un train humdide.
  
• Les poules dans le jardin près de chez Ed, elles sont grosses on dirait des chevals carrément.
  
• Si la boîte d'un CD est abîmée c'est pas grave parce que c'est pas la boîte que t'écoutes, c'est le CD.
  
• Tout n'est pas fait et tout reste à faire.
  

Le couloir de langues s'est transformé en plateau cinématographique lors du tournage de "La fille qu'a trop peur et qu'est poursuivie par un monstre qui fait Hhhuuuarhh" en caméra subjective, en tong, en jupe, en "mais on n'entends pas le Hhhuarhh c'est nul".

Ma veste °que Nanou ne m'a TOUJOURS PAS rendue... ayé t'as compris pourquoi j'te dis que je parle de toi dans l'article ??° est devenue le personnage principal d'un roman photo en mode rafale °Bon, puisque c'est toi qui m'a retrouvé le nom de ce mode, je t'occtroie deux jours de délai pour me la rendre° °Cham, je savais que ça s'appelle mode rafale mais je trouvais plus ! Voilà comme ça toi aussi t'es citée. Et crève pour les droits d'auteur sur tes blagues. Niark° oui donc le personnage principal d'un roman photo en mode rafale °je sais je l'ai déjà dit mais c'est parce que là, y en a qui sont perdus donc je précise° qui retraçait son [petit] suicide par-dessus la passerelle du bâtiment B-E "Mais lance la sur moi !" "Ah nan ça va pas, elle tombe pas assez vite" °Bah on a qu'à augmenter l'attraction terrestre... ^^'°

Inévitablement, des épaves de viandes imbibées ont fleuri dans le parc. "Ils sont encore dans le parc ?" "Ouais tout à l'heure ils chantaient Marie Madeleine." "Ah." Et c'est vite devenu pathétique "Vas-y, remets les doigts" "Huuuurk..." "Oh nan..."...

Et puis y a eu le dernier jour, le concert du lycée. Ne revenons pas sur l'épisode "Ah bah zut ya plus de sandwich" ni sur "Qui veut une Pom-pot' ?" ni sur "Romain il a trop cru qu'il était caché" puisque Nanou m'a brillament devancée °pour + d'info, cliquer sur elle°  ce qui fait qu'il ne me reste plus grand chose à ajouter... on n'a pas du tout subit une forme avancée de pression psychologique pour choisir notre groupe préféré, on nous a juste conseillé de pas trop manifester notre joie quand c'était pas M.I.N.A.S. sur scène, mais comme c'était les meilleurs c'était compréhensible. Bon évidemment là on se rendait pas trop bien compte à cause du son. Mais c'était génial quand même.

En fait c'est l'année entière qui était géniale.
Même si je ne vous adore pas. Cela va de soi.
On n'a pas gagné grand chose, mais qu'est-ce qu'on a rigolé !°

° Ayé fini ! Ouf ! Ayé fini ! Snif !

Les Grandes Vacances...

La Fin de l'Année.

Les derniers cours.

Le parc.

Le concert.

Les guitares.

Les fous-rires.

Les "Bonnes vacances" bien joyeux de ceux qui ont l'air trop contents de plus nous voir pendant 2 mois et demi.

Insatiable insatisfaction. Il y a deux semaines, c'était "vivement les vacances". Aujourd'hui c'est "Oh nan c'est passé trop vite". Comme tous les ans. Peut-être un tout p'tit peu moins que l'an dernier. Les choses changent.

Cet article est pourri, je l'écris à l'arrache °comme souvent°, ça va donner n'importe nawak, j'aime pas ça. On dirait des reproches, on dirait de l'amertume mais c'est pas ça. En fait si. Oh et puis je sais pas. C'était pas le but au départ. Déviation de trajectoire.

Elles vont être bien ces vacances. Mais c'était trop bien cette année avec vous. Et puis merde, allez j'le dis : j'vous adoooooore !! XD Là je suis bonne pour du comique de répétition pour les 20 ans à venir. Et j'm'en fous.

J'ai pas envie d'être demain. Mais il faut.

Presque plus le temps d'écrire ici, sauf pour quelques articles indécryptables. Promis, je me rattrappe bientôt. Et j'arrange cette apparence pourrie.

Mais d'abord, il faut être demain. Il faut fermer les yeux, enfermer la lâcheté quelques instants et parler.°