• ° Il fait plutôt beau pour un mois d'octobre, non ?

    -_-'

    Marre de ce temps, aucune inspiration, jamais vu un mois de juin aussi déprimant. 

     

    Je pourrais parler de la pluie et du beau temps mais certains l'ont fait mieux que moi : 

    J'ai tout donné au soleil, tout, sauf mon ombre. [Guillaume Apollinaire]

    Qui est plus utile, le soleil ou la lune ? La lune, bien entendu, elle brille quand il fait noir, alors que le soleil brille uniquement quand il fait clair. [Georg Christoph Lichtenberg]

    Il vaut mieux qu'il pleuve aujourd'hui plutôt qu'un jour où il fait beau ! [ Pierre Dac ]

    Quand le baromètre se passe la patte derrière l'oreille, c'est que le chat est à la pluie. [Léo Campion]

    En Angleterre, c'est facile de savoir si l'été est enfin là : la pluie devient plus chaude. [Tim Harrod]
     
    Les vacances datent de la plus haute antiquité. Elles se composent régulièrement de pluies fines coupées d'orages plus importants. [Alexandre Vialatte] Extrait de
    Et c'est ainsi qu'Allah est grand     (C'est pas tout à fait vrai mais pour le coup, c'est adapté à la situation)
        
    Et puis on ne peut pas parler de la pluie sans penser à ces deux poèmes :

            Barbara

            Rappelle-toi Barbara
            Il pleuvait sur Brest ce jour-là
            Et tu marchais souriante
            Epanouie ravie ruisselante
            Sous la pluie
            Rappelle-toi Barbara
            Il pleuvait sans cesse sur Brest
            Et je t'ai croisée rue de Siam
            Tu souriais
            Et moi je souriais de même
            Rappelle-toi Barbara
            Toi que je ne connaissais pas
            Toi qui ne me connaissais pas
            Rappelle-toi
            Rappelle-toi quand même ce jour-là
            N'oublie pas
            Un homme sous un porche s'abritait
            Et il a crié ton nom
            Barbara
            Et tu as couru vers lui sous la pluie
            Ruisselante ravie épanouie
            Et tu t'es jetée dans ses bras
            Rappelle-toi cela Barbara
            Et ne m'en veux pas si je te tutoie
            Je dis tu à tous ceux que j'aime
            Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
            Même si je ne les connais pas
            Rappelle-toi Barbara
            N'oublie pas
            Cette pluie sage et heureuse
            Sur ton visage heureux
            Sur cette ville heureuse
            Cette pluie sur la mer
            Sur l'arsenal
            Sur le bateau d'Ouessant
            Oh Barbara
            Quelle connerie la guerre
            Qu'es-tu devenue maintenant
            Sous cette pluie de fer
            De feu d'acier de sang
            Et celui qui te serrait dans ses bras
            Amoureusement
            Est-il mort disparu ou bien encore vivant
            Oh Barbara
            Il pleut sans cesse sur Brest
            Comme il pleuvait avant
            Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
            C'est une pluie de deuil terrible et désolée
            Ce n'est même plus l'orage
            De fer d'acier de sang
            Tout simplement des nuages
            Qui crèvent comme des chiens
            Des chiens qui disparaissent
            Au fil de l'eau sur Brest
            Et vont pourrir au loin
            Au loin très loin de Brest
            Dont il ne reste rien

        [Jacques Prévert]
    Paroles

     

    Il pleure dans mon coeur

    Il pleure dans mon coeur
    Comme il pleut sur la ville ;
    Quelle est cette langueur
    Qui pénètre mon coeur ?

    Ô bruit doux de la pluie
    Par terre et sur les toits !
    Pour un coeur qui s'ennuie,
    Ô le chant de la pluie !

    Il pleure sans raison
    Dans ce coeur qui s'écoeure.
    Quoi ! nulle trahison ?...
    Ce deuil est sans raison.

    C'est bien la pire peine
    De ne savoir pourquoi
    Sans amour et sans haine
    Mon coeur a tant de peine !

     [Paul Verlaine] Romances sans Paroles

     

     °Le rire dans la vie, c'est comme les essuie-glaces dans une voiture : ça n'arrête pas la pluie, mais ça permet d'avancer.° [Ma préférée, extraite de la bouche de la maman de Nanou :) ] °

     


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  • ° La seule chose dont on soit sûr en ce qui concerne l'avenir, c'est qu'il n'est jamais conforme à nos prévisions. [Jean Dutourd]

    Je le sais bien. Tout le monde le sait. Et puis pourtant, on continue de prévoir les choses à l'avance. On oublie qu'on n'est pas les seuls êtres vivants et que quand on ferme les yeux, la Terre tourne encore.

    Comment est-il possible d'être aussi heureux, aussi amusé, aussi déçu, aussi agacé, aussi blessant, aussi triste et aussi paumé en une seule journée ? 

    Il n'y a guère d'homme assez habile pour connaître tout le mal qu'il fait. [La Rochefoucauld]

    Je m'en veux je m'en veux je m'en veux je m'en veux je m'en veux. Depuis le début. Mais le début de quoi ? Est-il possible de faire pire ? Oh oui bien sûr... c'est prévu.

    Je voulais pas que ça se passe comme ça. Je voulais pas attendre, je voulais pas parler trop vite, je voulais pas faire toutes ces erreurs. Je voulais être parfaite et Je a bien du mal à accepter qu'elle n'est pas meilleure que les autres.

    "Je" ne voulait pas raconter sa vie à ceux qui n'ont pas besoin de la connaître. 

    "Je" ne voulait pas te blesser. Vous blesser.

    "Je" ne supporte plus d'être aussi maladroite. 

    "Je" se déteste et "Je" jure qu'il n'y avait aucun jugement dans ses paroles, juste de la colère parce que "Je" ne savait plus où elle en était, pourquoi sa petite vie allait trop vite, + vite que son petit plan égoïste, naïf et tranquille. 

    "Je" a l'impression de se prendre pour un patient de Grey's Anatomy et trouve affligeant de tenter de faire de l'humour après une journée pareille. 

    "Je" ne supporte pas qu'on lui dise "pense à toi" parce que c'est toujours pire après. Parce que maintenant c'est trop tard. A la limite, il aurait fallu le faire dès le début. Ou jamais.

    Puissiez-vous m'excuser un jour...? °et non "Je m'excuse" malgré l'avis de certains... lol noir°

    Je vous comprends tellement. Je me comprends si peu. Et vous deux, me comprenez-vous un peu ?°


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  • °L'administrateur de blogg.org m'a répondu !

    Hier soir... je n'arrivais pas à le croire, j'avais préféré ne pas espérer et là, sous mes yeux légèrement + aqueux que d'ordinaire, un mail, personnalisé en +, adressé à l'abrutie finie qui lui avait envoyé un pitoyable appel au secours 24 heures + tôt...

    Bonjour Cécile,

    Je suis bien désolé pour toi. On ne peut malheureusement pas faire grand chose. Un effacement est definitif. Et naturellement l'effacement d'un theme correspond également aux billets lui correspondant.

    Une astuce a essayer : tu peux essayer, en recherchant ton blog, les titres des billets ou expression dont tu souviens, sur Google, Yahoo ou msn de retrouver certains billets en cliquant sur le cache du résultat.

    Le cache des moteurs affiche des versions antérieurs correspondant au dernier moment ou le robot du moteur est passé sur ton blog. Il y a donc une chance de retrouver certain texte que tu pourra ainsi republier.

    Amicalement

    Laurent 

     

    Ce mec est génial, ce mec est un dieu, je lui vouerai un culte passionné et inébranlable jusqu'à la fin de mes jours et à travers les siècles, j'en fais le serment solennel et ridicule. 

    Et il ne m'a même pas fait remarquer que j'étais plus cruche que le galinacé en présence d'un instrument coupant, si on oublie le "naturellement" qui sous-entend insidueusement que quand même, c'est pas trop difficile à deviner quand on est doté de neurones.

    Voilà, maintenant au travail, faut tout recopier... je ne sais pas si je republierai tout, certains articles étant d'un intérêt plutôt réduit. Le problème, c'est qu'il va falloir concilier ça avec le temps que je consacre à toi, aux autres, à ma famille, au lycée...° 


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  • °Changement d'apparence. Deuil.

    Hier soir, j'ai suicidé mon blogg.

    Je suis la dernière des connes.

    J'ai supprimé le Groupe principal (°Journal paradoxal°)

    J'ai supprimé tous les textes qu'il contenait.

    Je suis malheureuse.

    Toutes ces heures à écrire, effacer, réécrire, mettre en page, modifier, remodifier...

    Ce n'étaient que des mots, de stupides mots naïfs, ennuyeux, inutiles, pitoyables, narcissiques, déprimés, déprimants, consternants, précieux, personnels, honnêtes, drôles, appliqués, maladroits, révélateurs, ils étaient à moi, ils étaient moi et ils ne sont tout simplement plus.

    Disparus effacés broyés anéantis.

    J'ai failli pleurer. Hurler. Détruire le clavier. Je suis restée devant l'écran qui affichait les titres des 20 petits articles qu'il me restait. Non non non non non non non noN NON NON NON !

    J'ai écrit un mail pour demander de l'aide aux administrateurs. Ils n'en ont rien à foutre de mes conneries donc ils ne me répondront jamais mais au moins j'aurai essayé.

    J'ai plus envie de rire.

    J'ai plus envie de dormir.

    J'ai plus envie de rêver.

    Je prends ça comme un nouveau départ. Sauf que j'avais pas choisi de partir.

    Retrouvé des bribes d'articles çà et là... De quoi garder des souvenirs.°


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  • ° Il y a des CD qu'on achète, qu'on écoute et qui ne nous font rien. On a cru qu'ils nous plairaient mais les notes sonnent creu. La musique n'a quelque chose de magique que quand elle vibre sur notre longueur d'onde.

    Alors on les range dans la tour à CD, celle qui est un peu en retrait derrière la chaîne Hi-Fi, celle où l'on met les boîtes qu'on n'ouvrira certainement plus jamais.

    Et puis un soir, on a l'impression d'écouter toujours la même chose. On passe en revue nos CD préférés mais on n'a pas le coeur à les écouter. On les connaît par coeur. Et puis ce soir, sans raison particulière, on est un peu triste, un peu épuisé, un peu écoeuré par les minuscules contrariétés sans importance qui nous grignotent innocemment le moral. On a envie d'une chanson pour déprimer tout doucement, s'enveloper de sonorités plaintives et tendres.

    Alors on regarde dans cette tour à CD qu'on croyait oubliés, destinés à s'étouffer lentement dans la poussière. Et du bout des doigts, on tire à soi un album démodé, dont les titres n'évoquent plus rien. On se souvient qu'on l'avait trouvé ennuyeux, mais on tente le coup quand même.

    Parfois on découvre qu'on ne s'était pas planté. Ce CD ne vaut rien.

    Parfois on découvre qu'on ne l'avait jamais vraiment écouté. On monte le son et on ferme les yeux.

    °Comment est-il possible que certaines chansons semblent écrites pour notre petite personne ?°

    °Peur de rien blues... J'ai pas de guitare (enfin je sais pas en jouer) mais maintenant j'ai cette chanson°

    Peur de rien blues


    Ya les choses qu'on peut faire
    Et puis celle qu'on doit pas
    Y a tout c'qu'on doit taire
    Tout c'qui ne se dit pas
    Des vies qui nous attirent
    De brûlures et de clous
    Oui, mais ne pas les vivre
    C'est encore pire que tout
    De sagesse en dérive
    De regrets et dégoûts
    Y a qu'une guitare à la main
    Qu'j'ai peur de rien

    Quand les juges délibèrent
    Si j'fais mal ou j'fais bien
    Si j'suis vraiment sincère
    Moi j'sais même plus très bien
    Quand les rumeurs « vipèrent »
    Quand l'image déteint
    Il m'reste ce vrai mystère
    Et ça, ça m'appartient
    Quand je frôle la lumière
    Qu'un instant je la tiens
    Avec ma guitare à la main
    J'ai peur de rien


    Y a des choses qu'on pense
    Qu'on voyait pas comme ça
    Mais on garde le silence
    Et on presse le pas
    Des regards qu'on détourne
    Des gestes qu'on fait pas
    La conscience un peu sourde
    Et pas très fier de soi
    Quand la dose est trop lourde
    Quand l'blues va un peu loin
    J'prends ma guitare à la main
    Et j'ai peur de rien


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