• ° Lu des poèmes. Eluard, toujours.

    Si j'étais poète, je serais lui. J'aurais ses mots. Mais comme je suis beaucoup moins douée, Swani n'est pas poète, et c'est tant mieux. Donc j'écris dans "Ecrire..." des mots moins beaux (surtout aujourd'hui). Un jour peut-être, il y aura du style, moins de première personne, plus de musicalité. Des idées.

     

    Tout se sait, ou presque. (Le premier qui fait un commentaire désagréable, même dans notre dos, sera égorgé à ongles nus avec lenteur. Vous êtes prévenus.) 

     

    Et si kidnapping il y avait ? (Même si des kids on n'en est plus, quoique.)
    Et si la brûlure était assez douce pour être insupportable et fascinante ? (Jouons avec le feu, la flamme est si délicieuse)
    Et si on se laissait saisir par les quintuples sens sous-entendus ? (Brûlants d'innocence, brûlons) 

     

    Zestes de sourires si lucides
    Limite à ne pas franchir
    Il a dit "ça devient dangereux"
    Gare, gare au bord du quai
    Dans notre élan, le souffle court...
    A bientôt
    Bientôt, bien sûr beaucoup trop loin
    Un jour prochain (enfin). 

     °


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  • ° "Come, Night ! Come, [...] ! Come, thou day in night;
    For thou wilt lie upon the wings of night
    Whiter than snow upon a raven's back.
    Come, gentle Night; come, loving, blackbrowed Night :
    Give me my [...]; and, when he shall die,
    Take him and cut him out in little stars,
    And he will make the face of heaven so fine
    That all the world will be in love with night
    And pay no worship to the garish sun." 

    Rêver, "for the first time in my life".

    //
    A quoi bon se pourrir la vie à faire semblant ? Se demander, sérieusement, à quoi bon s'empêcher de dire "j'ai trouvé ça nul" si c'est ce qu'on pense. Qu'est-ce que t'en as à foutre qu'elles ne soient peut-être pas d'accord ? T'as peur que quelqu'un aille leur répéter ? C'est pas parce que tu t'écrases qu'elles trouveront que t'es quelqu'un de bien. Maintenant, libre à toi de rester un ratite toute ta vie.
    // 

    Un peu de calme, voyons. Faudrait pas que ce rectangle blanc devienne un déversoir à violence civilisée.

     

    Ce matin, j'ai dessiné des enfants modèles. Qu'est-ce qu'on ferait pas pour sauver la moyenne d'Allemand de son frangin. Illustrer de la propagande nataliste après s'être tapé 10 pages sur les différentes idéologies démographiques la veille, c'est paradoxalement drôle. "Bon je lui fais des jambes-bâtons, faut quand même qu'elle croie que c'est toi qu'a dessiné... Merde, sa main on dirait une moufle..." "... Merde pour lui. AHAAHahahaha." [Nous sommes cruels.]

    A part ça, j'écris des articles structurés de n.o.m.b.r.e.u.x connecteurs logiques, comme on nous apprend au collège, et ça force l'admiration. [Franchement, ça manque d'images ce blogg ces derniers temps, nan ?]
    Je tiens à présenter mes excuses au lectorat fidèle excédé par ces quotidiennes élucubrations sans fond. A l'avenir, cela se reproduira


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  • ° Il faudrait reprendre chaque phrase et l'analyser pour dénouer les fils de l'incompréhension. On est si maladroits quand on parle sincèrement.

    Je continue de dire que non, et il ne faut pas m'écouter plus que les autres.

    En effet, j'ai tout mélangé. J'aurais voulu dire que ces mots me touchaient, que j'y redécouvrais une part de moi, que je ne m'y attendais pas. Il y a longtemps, j'avais senti trop de mépris de toi pour les petites choses que nous fûmes pour croire qu'il en restait quelque chose de beau.

    J'ai tout mélangé, presque consciemment. Besoin d'abîmer ce qui m'a brusquement paru naïf, à cause de cette impression que notre insouciance d'alors m'avait aveuglée, que ces jolis souvenirs fleuris, c'était eux qu'on m'avait rejetés dans la gueule et déchiquetés devant les yeux quelques années plus tard.

    Ce n'est qu'une malheureuse histoire de vengeance puérile, pour rappeler à l'autre que ce n'est pas un hasard si tout change. J'ai très bien compris, crois moi. Mais j'ai eu besoin d'être blessante. J'espère que tu ne m'en veux pas trop. J'ai tout mélangé pour te reprocher un passé où tu n'étais même pas celle dont toi tu parlais, où nous n'étions plus vraiment nous. Tout ça parce qu'on n'a jamais osé reparler du mal qu'on s'est fait. Tout ça parce que je n'ai jamais compris comment on a pu en arriver là. C'était un hors-sujet intégral.

    On ne peut en vouloir qu'à ceux qu'on aime.
    Je n'oublie rien, parce que je ne peux pas. Et je me souviens de nous, du sable doux, des plantes vertes trop arrosées et de la robe d'Anastasia. [A ce propos, j'ai retrouvé une de ces photos-dossier...] Je n'oublie rien, le pire et le meilleur, mais il ne faut pas tout mélanger. Renier est un acte conscient, injuste en apparence mais parfois légitime. (Quant aux vécus de conscience, ils diffèrent d'une personne à l'autre sans qu'on n'y puisse rien. Vive la subjectivité !)

    Après relecture, il paraît évident que c'est avec moi que j'ai des comptes à régler, et tu n'y es vraiment pour rien. Je pensais avoir oublié, j'ai cru me connaître.

    Je suis désolée. °


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  • ° On n'a pas la sensation du temps qui passe. Et pourtant. Pour le meilleur et pour le pire.

    On peut tout comprendre, tu sais, si on considère qu'on ne sait rien.

    En effet, parfois, c'est triste à dire, on ne s'en rend pas compte sur le moment, c'est la solitude qui pousse les gens l'un vers l'autre. "...so we were best friends by default."

    En lisant, j'ai découvert qu'on n'avait pas vécu la même chose. C'est terrible comme prise de conscience. Pour moi, c'était toi celle qui brillait plus brillant, qui riait plus riant, qui disait bonjour aux gens. J'étais l'ombre. Ma mémoire a eu honte de moi. Je ne me souviens plus de ma peur et de mes voyages, ni du bateau. D'autres peurs, d'autres voyages, d'autres bateaux les ont effacés. Même cette chanson. J'ai oublié les paroles.

    C'est bien beau, tous ces grands principes, il ne faudrait pas en arriver là, mais j'ai renié tout ça. C'était une autre enfant qui se confiait à toi. Et celle à qui j'adresse ces mots est morte. Tout n'a pas toujours été ensoleillé comme dans l'idée que tu te fais de cette époque. Tout a changé.

    Non vraiment, on n'a pas vécu les mêmes épreuves. Et j'ai préféré déchirer le passé après avoir perdu quelques rêves.

    Et pourtant.

    "Ricordare
    è
    forse
    il modo più tormentoso
    di dimenticare
    e forse
    il modo più gradevole
    de lenire
    questo tormento."

    [Se souvenir est peut-être le moyen le plus atroce d'oublier et peut-être le moyen le plus agréable de calmer ce tourment.]

    Le temps jamais ne suspend son vol. Des droites parallèles peuvent devenir courbes, l'écart grandit, comme les adolescents. J'aime un peu mieux celle que j'étais quand c'est toi qui raconte. Toi qui aimes les souvenirs. J'aime marquer le temps, mais pas le revivre. Ma vie est plus belle aujourd'hui, nos chemins ont croisé d'autres routes. Grâce au temps écoulé, plus d'amertume, plus de rancoeur. Il faut bien grandir un jour.

    On a partagé des fou-rires, des événements absurdes, des épisodes orageux. C'était pas si superficiel que ça, malgré les souvenirs qui mentent.°


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  • ° C'était presque hier, c'était il y a déjà trop longtemps.

    D'abord, trouver le cadeau. "Elle aime quoi ?" "Euh... le orange." "... D'accord."

    Au passage, visite d'une agence de voyages. "Vous avez déjà fixé vos dates ?" °Euh nan mais euh c'est pas pour nous le week end à Venise, c'est pour ses parents.....° "Non, pas encore." XD Ok, on joue le jeu.

    Choix du cadeau. "Oh non, j'ai mélangé l'image !" "Laisse-moi faire." °C'est tellement bon de se dire que toutes ces heures passées à résoudre les casse-tête/puzzle avec les cases à coulisser pour reconstituer l'image ne sont pas perdues :P !°

    Attente du train [...=)].

    Mission "le-frère-de-Cham-balance- les-sacs-dans-la-rue-et-nous-emmène- sur-les-lieux-du-crime-pendant-que- Joey-regarde-ailleurs"

    Arrivée... 1h45 trop tôt. =D. NB : D'ici la prochaine fête, apprendre à lire l'heure.

    Puis une bande de joyeux tarés s'est ramenée avec foulards, châles, couleurs vives et fleurs dans les cheveux. "Ah bah nous on est pas encore déguisés..." "Bah déguisez-vous !" "Euh ouais mais où ?" "Bah... dans le cimetière, ya personne !" °Est-ce que ça compte comme profanation ? Si tel est le cas, désolés Lilianne !°

    21h : on obtient enfin l'autorisation de ne pas mourir de froid.

    21h15 : mise en service du bar (mouahaha). "Faut trop que je sache ce que ça fait de prendre une cuite." Aussitôt dit, aussitôt fait, bravo jeune homme.

    "AAHAHAAhahahahaHAAH ! J'ai cru que c'était un vrai pigeon ! Ell' m' dit... Euh... Nan mais j'ai vraiment cru... AHahaha. Nan mais c'est bon, jsuis sobre. Attends. Faut que j'réfléchisse à c'que je dis avant de penser. Nan mais c'est bon, jsuis sobre hein." "Combien de punchs ?" "Euh... 5. Enfin lui là-bas il dit 6. Mais j'crois que c'est que 5."
    Quelques minutes plus tard : "Il est où ?" "Parti vomir." "Mmm..."

    De la musique, de la musique, de la musique !

    Conversations au coin d'une clope : "J'me suis toujours demandé pourquoi, quand un éclair tombe dans l'océan, on meurt pas grillés sur place." [Note : Vérifier les orages.]

                                                                         "On a beau dire, une perruque ça ressemble beaucoup à une femme." Oo.

    Certains s'éloignent pour partager leurs connaissances guitaresques : "J'suis sûre que tu connais trop des accords de batard."

    Déballage des cadeaux : "J'kiffe trop les champignons !"

    Une brève histoire de carpe [Parfois vaudrait mieux être sourd... XD]. Un peu + tard : "Moi j'suis une carpe." "Oo fais gaffe à ce que tu dis, sérieux."

    Déballage des sacs de couchage [après réservation d'un emplacement stratégique] : "Est-ce que quelqu'un aurait un sarcoknif... j'veux dire, un sac de couchage en forme de sarcophage ?"
    "Eh mais je rêve, c'est la p'tite qui gonfle le matelas pendant qu'il la regarde !" "Nan c'est moi qui lui ai arraché la pompe des mains" [et puis d'abord je suis pas PETITE !]

    Et on a tenté de dormir [Avec un seul sac de couchage comme couverture]. KZKKZKFOZKZKKZKKZKzING "J'espère que vous dormiez pas !" "Oohoohoh, trop marrant Sébastien Martin"

    (Bon, le réveil fut quelque peu douloureux. C'est toujours comme ça les lendemains de fête.) Mais l'important, c'est que c'était génial.

    Merci Joey, même si t'y es pour rien =D. °


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