• ° J'entre dans une phase de régression aiguë. Je vous jure.

    J'en suis pas encore à planquer une peluche ou un verre d'eau au-dessus de la porte de chambre du Frère, mais ça me démange.

    La semaine dernière, on a eu des Kinder Surprise pour Pâques. Donc déjà, mes parents m'aident pas vraiment. =)

    Alors je les ai mangés, j'ai ouvert les petites coques jaunes et j'ai monté les jouets débiles. Le Frère a eu l'Ane de Shrek, entre autre. On a eu chacun un "joueur de foot" bizarre, avec un ballon plat. Bon je rentre pas dans les détails, il est nul ce jouet.

    Par contre, le dernier oeuf, c'était un dragon rouge qui crache des flammes, avec une petite roue sous les pattes qui fait que sa flamme-langue bouge d'avant en arrière et de haut en bas quand on se fait rouler. Il est sur mon bureau. Je crois que je l'ai fait rouler 20 minutes aujourd'hui. J'me fais peur des fois.

    Et puis dans la semaine, j'ai dû passer une heure à relancer les coques jaunes aux chats. Ils adorent ça mais ils les plantent tout le temps dans les fils sous le meuble de la télé ou sous le canapé, alors je vais chercher leur jouet. "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" On est des adeptes du 100% recyclable à la maison =D.

    Hier soir j'étais calée par-terre dans un recoin, la tête contre le piano pendant que les autres écoutaient assis sur des chaises.

    Je passe mon temps à évoquer mes souvenirs, sans nostalgie ou mélancolie, ils sont juste + présents depuis quelques jours. D'infimes détails qui rappellent d'autres situations. Tant que je m'endors pas en suçant mon pouce, j'imagine qu'on peut considérer que tout est normal.°


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  • ° Merci.

    Quelques souvenirs qui resteront même s'ils venaient à être oubliés :

    Le cache-cache dans la ville. Le périmètre redéfini à l'infini (et pas vraiment respecté) : les limites c'est la rue de la mairie, la rue du pressing et la rue parallèle à celle de la Trottinette. "Ya des gens ! Attends, j'crois pas qu'ils font partie de nous." "Viiite ils sont là ! Courez !"
    Incroyable la fréquentation de ce grand village à 1heures du mat' ! "Lamia, j'ai voulu t'appeler pour savoir où t'étais, j'avais pas le bon numéro... j'ai appelé ta mère."

    Les cadeaux : l'élastique et le casque à gommettes. Et puis les vrais cadeaux. Le saut pour celle qui aime les sensations fortes, la trottinette pour la trottinette qui n'a que deux pieds.

    Les gâteaux : le super-caramélisé et le "aspect vomi rassit" chamallow carambar céréales. "Regarde-le pas, tu vas vomir." Découpage traditionnel de ce dernier par Léo : on dessine la trace du découpage à effectuer, on pose le tranchant sur le trait et la main à plat par-dessus puis "A la thaïlandaise. AAAAAAAAAAAH !"

    La karaoké. Je ne sais trop quoi ajouter. Un karaoké restera éternellement un karaoké, surtout quand l'équipe des garçons se mesure à celle des filles. Jusqu'à en perdre la voix. Vers la fin, Marco s'est découvert un amour dévorant pour Dido, à plat ventre devant la télé (le garçon, pas la chanteuse). Son objectif : la séduire avec son avion, pour concurrencer le gars du clip qui a une belle voiture. "Tu trouves pas que quand *** chante, on dirait un Anglais qui sort d'un pub après un match de foot ?"

    La chambre de la Trottinette. Concert continu. Léo l'homme orchestre (piano, cazou, métronome et voix), Aurélien le punk anarchiste jemenfoutiste à cheveux raccourcis (guitare) (Moi j'dis ça, j'dis rien... vu comment tu m'appelles, j'ai bien le droit de me venger un peu), Pierrot qui reste jamais tard aux fêtes (guitare et voix), Lamia qui apprend à jouer de tous les instruments en 10 minutes en répétant qu'elle y arrive pas (piano pour cette fois), Cham l'anti-photographique (guitare), Simon qui ne joue plus de piano depuis des années mais qui connaît encore ses morceaux par coeur (piano donc). Vous me direz, yavait beaucoup de guitares. Je vous répondrai que + on est de fous, plus ya de rice crispies dans le gâteau de Cham, largement moins pire que ce que je craignais "Tu noteras que j'ai pas reconnu qu'il était bon."

    La pompe à pied du matelas gonflable. Passons sur ce souvenir quelque peu douloureux.

    Amélie Poulain. [...]

    Les crêpes au nutella vers 4heures 30. Nouvelle heure ou ancienne, je sais plus. Consistance un peu épaisse, mais à 4h30 on s'en fout, on a faim. Ça sera jamais pire que la quiche au thon froide à 3heures du matin. [souvenir souvenir =D]

    Un bon film dont je ne connais pas la fin, pour une fois j'ai lâché prise avant les derniers. En prévision du DM du Maths, du DS de Maths, du DM d'Anglais, du livre de Littérature et de la lettre de motivation. (Tout va bien, je gère...)

    La préparation dans l'après-midi. Programme : après les portes ouvertes du lycée et le salon du livre, retrouver Nanou à 14h pour aller chez Décathlon acheter l'objet du crime, puis retourner chez son père jusqu'à 17heures, avant d'aller retrouver toute la marmaille.

    14h : SMS à Nanou : Je pars juste de chez moi, je serai un peu en retard.

    14h20 : Départ vers Décathlon. "Et vous voulez acheter quoi là-bas ?" "Une trottinette." ... . . "Une trottinette. ?" "Bah oui, parce que c'est Marinette la Trottinette." "... D'accord." Convaincu le papa. 

    14h45 : "Bonjour on voudrait avoir quelques renseignements sur les trottinettes... Alors voilà, on voudrait acheter une trottinette mais est-ce que vous pensez qu'une trottinette enfant peut suffire pour un adulte ?" La réponse est oui, donc on teste, pour s'assurer de la stabilité. "Youhouuuu !" "Je crois que Nanou va en prendre une pour elle aussi." / "Celles pour enfant elles sont mieux parce qu'il y a + de couleurs." "Alors vous prenez laquelle ?" "Bah la pire !" "... Vous êtes sûres que c'est pour quelqu'un que vous aimez bien ?" Choqué le vendeur.

    Puis trouvaille d'un merveilleux casque, parce qu'il ne faudrait pas qu'il lui arrive des bricoles à notre potesse. C'est quand même un sport extrême.

    Sauf que ledit casque était quelque peu gris. On s'est dit qu'il fallait l'égayer. Donc rajouter des gommettes.

    D'où le changement de programme : on rentre chez Nanou puis "Eh Vomito, tu viens ?" -_-' retour chez mézigue en vue d'un atelier décoration de casque moche. "Oooh mes tatouages Barbie que j'ai jamais utilisés ! j'me souviens, j'osais jamais m'en mettre parce que j'voulais pas qu'il m'en reste plus." "... Chiche on va à la fête avec des tatouages !"

    Et puis à 18h : c'est l'heure d'y aller ! Euh... Eh Nanou. On a oublié de faire le paquet cadeau. 

    18h15 : Planquage du paquet dans le cellier - Là où tout le monde passe pour mettre ses chaussures, super la technique de camouflage... xD - et épluchage de cucurbitacées.

     

    Donc tout s'est merveilleusement bien passé, excepté les petits ratés inévitables. "Quand on dit RDV à 1h10 sur la place, c'est sympa d'éviter de rentrer avant sans prévenir." C'était vraiment bien.
    Les gens entassés sur les canapés, les jeux débiles sur la PS2 "Valide avec ta tête !" "Cours ! vite ! Mais nan, pas avec tes pieds, avec tes bras !", les chansons "Atroce" Bounce Bounce... "C'est à toi là, faut qu'tu chantes."

    Tout ça pour dire que le piano [...] .°


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  • ° Pour une fois que le dimanche soir n'est pas D'.

    Y a des symboles comme ça, qui restent.

    "Tant que les gens sont encore plus ou moins jeunes et que la partition musicale de leur vie n'en est qu'à ses premières mesures, ils peuvent la composer ensemble et échanger des motifs mais, quand ils se rencontrent à un âge plus mûr, leur partition musicale est plus ou moins achevée, et chaque mot, chaque objet signifie quelque chose d'autre dans la partition de chacun."

    "Le [...] était devenu le motif de la partition musicale qu'était la vie de Sabina. Ce motif revenait encore et toujours, prenant chaque fois une autre signification ; toutes ces significations passaient par le [...] comme l'eau par le lit d'un fleuve. Et c'était, je peux le dire, le lit du fleuve d'Héraclite : "On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve !" Le [...] était le lit d'un fleuve et Sabina voyait chaque fois couler un autre fleuve, un autre fleuve sémantique."

    L'insoutenable légèreté de l'être, Kundera. 

    Des accords, des accords.

    Don't close your eyes.

    Si tu savais la guitare si noire et l'onde électrique.

    Vaut mieux en rire que prendre froid.

    Pourquoi faut-il toujours ranger les gens et les sentiments dans des boîtes avec de grandes étiquettes en lettres capitales ? Supprimez vos présentations, elles vous appauvrissent. Ne faites pas attention, c'est mon petit côté anarchiste.

    Storm.

    A quoi bon savoir ? Qu'est-ce qu'on en fait de tous ces chiffres, de ces découvertes, de ces lectures, de ces données qu'on n'a pas le droit de refuser ?

    Ne serait-ce que l'étiquette "mort". C'est tout le drame de l'esprit humain. On ne peut penser l'innombrable multiplicité. [I don't know why]

    On s'écrie, on proteste, on s'engage. Dans les voies de garage. Les voix de rage.

    Il faut agir, il faut devenir consommacteur, il faut boycotter, il faut faire pression, il faut faire changer les choses. Il faut il faut il faut. Y a qu'à Y a qu'à Yaka. Des cris de guerre, toujours.

    D'une seconde à l'autre, se dire que c'est l'avenir, que c'est dépassé. Que c'est possible, que c'est débile. Tout ça c'est des hyperboles. Enrobées de pétrole.

    Je ne crois pas aux solutions. Pourtant elles existent.

    Could I laugh again ?

    Que ma vie m'accorde une trêve.

    Disserter sur les Siciliens, commenter un mort.
    Vous voyez, il ne veut rien dire ce mot. Mort (ici) : nom propre. Machiavel.

    C'est la Vie, pas le Paradis.

    Passer sa vie à se projeter dans l'avenir. Je ne sais pas si c'est bien ou mal : La frontière n'existe pas.

    Il faudrait travailler davantage,
    il faudrait apprendre le violon,
    il faudrait penser aux autres,
    il faudrait ne plus perdre une seconde,
    il faudrait ne jamais se résigner,
    il faudrait ne pas se prendre trop au sérieux,
    il faudrait avoir plusieurs vies et démultiplier les expériences,
    il faudrait n'avoir peur de rien,
    il faudrait rire de tout,
    il faudrait sauver le monde,
    il faudrait croire que l'homme est bon dans le fond,
    il faudrait être réaliste,
    il faudrait se lâcher,
    il faudrait se garder d'être parfaits, parce que c'est chiant. 

    On peut pas tomber + bas. [Arrache-moi...]

    Mais merde, qu'elle est belle cette putain de Vie ! °
     


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  • ° Hier j'étais à Paris. Hier m'a paru une semaine, j'entre dans une phase de ralentissement sensoriel. Ces moments où on s'observe vivre, sensation de lucidité, vraisemblable illusion, simple aveuglement supplémentaire.

    Ne cherchons pas de liens logiques, surtout pas chronologiques, le temps est si précieux. °On ne le répète assez, ne vous déplaise [en dansant la javanaise]°

    J'aurais pu faire le voyage avec La Trottinette, mais on est partis par le train précédent. 8h10. Incroyable le nombre de cinglés qui vont à Paris avant que le Soleil ne se lève sur New York.

    Ce soir le Frère part en Angleterre. Ou comment s'engueuler à propos d'un manteau autour d'une valise. Ou comment voir sa suprême bonté récompensée d'un "je suis désolé, je sais pas ce que j'ai fait mais ça t'a changé de page" "C'est pas grave mon p'tit Lou, tu viens juste d'effacer mon nouvel article."

    A l'entrée du Salon du Livre, il y a un contrôle super sévère. On pose son sac sur une table, on passe sous un bipeur de métaux qui bipe tout le temps mais ça a pas l'air d'inquiéter Monsieur Muscle outre mesure, puis il te demande d'une petite voix "Vous avez des livres dans votre sac ?" alors tu dis "Oui" [sauf quand t'as pas eu besoin de te taper une heure et demie de train avant d'arriver] et on te demande de coller des petites gommettes vertes "Salon du Livre" pour qu'on te les fasse pas repayer.

    C'est trop cool, maintenant j'ai un Bernstein et Milza spéciale Kassdédi "Salon du livre". Pareil pour L'insoutenable légèreté de l'être, que j'ai fini dans le train [J'ai beaucoup aimé. Kundera, pas le train.]

    J'aime bien les conversations des gens dans le train.

    "Et là, ce con il me dit "Ce qui est génial dans cette classe, c'est le multi-culturalisme"... Le con, dans notre classe ya pas un seul Black, j'te jure."

    "Ouais, je kiffe trop la Guerre Froide." [Là tu sens le gars qu'est né en 1990]

    Et puis le meilleur : le gentil jeune homme avec pull rose [Tiens, pas de motif jaquart... un rebelle !], cheveux blonds, raie sur le côté qui parle à une fille super intéressée... Non pas. "Sébastien va retourner à Newcastle bientôt, il déprime ici... je le comprends, je suis pas loin de ressentir la même chose. Là-bas, c'est extraordinaire. C'est une grande ville mais paradoxalement, c'est tout petit. C'est une ville industrielle, mais on visite le centre en une heure... Tout le monde se connaît, tu peux avoir des amis de 47 ans [Trooop la classe, j'avoue ! -Moi je m'en fous, je parle avec des antiquités sur mon blogg-] Oui vraiment, Newcastle c'est extraordinaire."

    On est allés manger à la brasserie qui fait les meilleurs croque-monsieur du monde, celle que j'ai découverte pendant mon stage. C'était à une station de Portes de Versailles et on avait un super ticket de métro qui permet d'aller partout, même là où y a pas de métro, puisqu'il est aussi valable en RER. Y avait du Soleil, on aurait dit que l'hiver était terminé, on voyait les voitures passer sans les entendre, j'étais presque heureuse d'être assise au milieu des fumeurs et de partager un bout de terrasse avec eux.

    J'ai failli m'endormir dans le RER, blottie dans Dido, The Arctic Monkeys, mon manteau et AaRON, heureusement que mon accompagnateur bien-aimé me réveillait régulièrement pour me faire un passage du journal qu'il lisait...

    On a failli se perdre dans la ville-dortoir la + simplissime du monde. "Je te dis qu'il faut continuer, là c'est pas le boulevard Newton." "Moi je te dis que c'est pas par là que je suis passée l'an dernier et pourtant je suis arrivée à l'Université en moins d'une journée. D'ailleurs le panneau est d'accord avec moi, il dit que l'enseignement supérieur c'est par ici." On a quand même suivi l'avis de l'expert en plans googlemap, lequel a reconnu que mon itinéraire était également envisageable.

    A la fin de la conférence, une dame a posé des questions au prof d'Histoire. C'était fascinant, oui, vraiment, fascinant, de voir son visage à elle parfaitement immobile quand il faisait une blague (pas hilarante certes, mais un peu amusante). Un visage parfaitement dur, pas l'esquisse d'un sourire, de la pierre, l'air de dire "Comment ose-t-il plaisanter alors qu'il s'agit de l'avenir de ma progéniture ?" Ils doivent bien se marrer dans cette famille...

    Dans le métro, y avait toujours ce crétin de lapin rose à salopette jaune qui se bousille les doigts dans la porte "Attention tu risques de te faire pincer très fort". D'où tu me tutoies lapinos ? j'te ferais dire que t'es mal placé pour faire le malin, tu viens de perdre 3 phalanges. Mais bien sûr, tu t'adresses aux enfants. Collé à 1m60 de haut. Pour se coincer les doigts dans ces portes, faut avoir 4 ans et jamais pris le métro. Or les mioches de 4 ans d'1m60 qui se baladent sans leurs parents dans le métro et qui savent lire, c'est rarement des novices en ce qui concerne les transports en commun. Donc faut être honnête Lapin, tu sers à rien. Sauf rire, ce qui dans le métro est un exploit, je te l'accorde.

    On a récupéré plein de brochures au Salon de l'Etudiant. On les a regardées en mangeant. C'est hallucinant le nombre de pub qu'on nous avait aimablement refourgué sans nous demander notre avis, à Paris il suffit de marcher en tendant le bras pour se retrouver les mains pleines. Remarquez, même en gardant les bras serrés le long du corps, les meilleurs distribueurs de pub arrivent à vous faire prendre leur papier. J'avais l'impression de tenir un quart de la forêt amazonienne sur mes genoux. Parcours Numérique du Salon du Livre, 20 mini marque-pages, un tract ensanglanté "A bas la corrida", des repas légèrement gratuits chez McDo, des tickets d'entrée réutilisables, un numéro des Echos, un numéro de L'Express...

    J'étais en train de me laver les dent tout à l'heure. C'est fou tout ce qu'on peut penser pendant qu'on agite sa main de manière circulaire. Et puis j'ai compris que "tout se tient" comme ils disent au Parti Socialiste. C'est pire que dans Jacques Le Fataliste. L'ennui c'est que j'ai oublié comment j'en étais arrivée à cette conclusion.

    J'ai failli m'endormir au cinéma hier soir, le film était pas terrible. En fait j'ai pas très bien compris ce qu'il racontait. Ni pourquoi il s'appelait comme ça. De toute façon je voyais mal parce que j'avais les yeux fatigués et que j'avais porté mes lentilles trop longtemps.

    J'ai reçu un devoir du CNED, j'ai eu une note de merde. Jusque-là c'était pas grave, mais maintenant il reste trois mois et je ne comprends pas ce qu'ils veulent de +. C'est la théorie de l'équilibre selon Nanou : quand quelque chose s'arrange, ça se déglingue ailleurs. Parfois ça met du temps, mais on finit toujours pas avoir les deux pieds sur terre. A moins que ce ne soit six pieds sous terre.

    En sortant du train, il pleuvait "juste assez pour qu'il pleuve". Je déteste cette pluie. Soit ça tombe, soit ça reste sec, faut se décider. Cet après-midi, il a plu pour de vrai pendant 10 minutes. J'adore ça, quand on voit plus le sapin des voisins tellement les gouttes sont serrées, quand leur bruit couvre le son Coldplay et qu'on sent presque l'eau s'écraser contre le toit tant elle tombe fort. Et puis soudain tout s'arrête, en une seconde, on n'entend plus que l'eau qui coule vers les rigoles.

    Voilà. J'en oublie comme toujours, mais j'ai besoin de dormir. Au final, rien n'est fini, loin de là. Cette nuit, traversée de la Manche pour Le Frère. Mmmh la chance, 2heures dans un petit ferry avec le temps qu'il fait, les mangeurs de PackLunch vont croire que les petits hommes verts les envahissent quand ils débarqueront demain matin...°


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  • ° ... Jeunes gens, veuillez garder votre calme. Mes jours ne sont pas en danger et même si c'est pas super marrant comment événement, je ne suis pas la + à plaindre dans l'histoire.

    Il y a des choses qu'on ne dit pas sur un blog.

    Comme je te l'ai dit, il y a des sujets que j'ai choisi de ne jamais aborder ici. Ce n'est pas un journal intime.

    Mais j'avais besoin d'exprimer l'immense trouble. Ce n'est pas le bon mot, il n'y en a pas.

    Je n'ai rien écrit, je n'ai pas trouvé les mots, je n'avais pas envie de les trouver. °

     


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